Femmes et propriété : perspectives féministes
Femmes et propriété : perspectives féministes
La date limite est fixée au 31 août 2003.
Les diverses formes de relations entre les femmes et la propriété ont
des conséquences cruciales sur leur situation financière, juridique,
sociale et leur sécurité psychologique. Partout dans le monde, les
femmes continuent d'effectuer la majorité du travail lié au maintien de
la propriété par le biais des tâches domestiques. Malgré tout, elles
possèdent beaucoup moins de propriétés que les hommes. Au Canada, le
colonialisme et le racisme sont d'autres facteurs qui ont limité l'accès
des femmes à la propriété. On distingue plusieurs types de propriété, à
savoir les biens réels, les bâtiments et les biens fonds ainsi que les
propriétés génératrices de revenus. Qu'elles soient propriétaires,
locataires, cohabitantes ou sans abri, les femmes développent une
relation particulière avec les espaces qu'elles occupent. Quelles sont
les attitudes des femmes à l'égard de la propriété? Comment ces
attitudes sont-elles façonnées par des facteurs différentiels comme le
sexe, la race, la sexualité, l'âge, la classe sociale et la capacité?
Quelles perspectives féministes, antiracistes ont été établies
concernant les droits individuels et collectifs des femmes à une
citoyenneté pleine et entière et le lien par rapport à la propriété, la
territorialité, le lieu, le pays et l'identité? Quelle est la situation
actuelle des femmes au chapitre du respect du droit de posséder,
d'occuper et d'utiliser une propriété? Quelle est l'évolution historique
de cette situation? Comment les structures politiques et judiciaires qui
régissent le mariage, la common-law et le divorce influent-elles sur
l'accès à la propriété? Comment les femmes composent-elles avec la
pulsion capitaliste d'accéder à la propriété? Les femmes
valorisent-elles d'autres types de relations à l'égard de la propriété
qui transcendent le simple fait de la posséder? Comment le manque de
propriété contribue-t-il à la définition de la pauvreté?
Vous êtes invitées à soumettre des communications de 3 000 à 5 000 mots,
en français ou en anglais, sur la recherche savante, la recherche-action
participative, le commentaire et l'analyse. La date limite est fixée au
31 août 2003.
• Les implications légales relatives à la propriété et les récentes
contestations judiciaires.
• Mariage, common-law et divorce ainsi que la division de la propriété.
• Modes alternatifs d'accession à la propriété par les femmes, comme la
copropriété.
• Femmes autochtones et droits de propriété.
• Défis reliés aux relations homosexuelles relativement aux lois
provinciales et territoriales reliées à la propriété.
• Femmes handicapées et accès à la propriété.
• Obstacles des immigrantes concernant l'accession à la propriété.
• Critiques environnementales relatives à l'utilisation de la propriété.
• Propriété et conditions de vie viables.
• Propriété et mondialisation.
• Aide au revenu et privilèges grevant un bien-fonds.
• Héritage d'une propriété par la conjointe survivante et les enfants.
• Femmes et clochardise.
• Femmes et squattage.
• Femmes, propriété et guerre.
Les suggestions susmentionnées ne se veulent pas exhaustives et vous
sont présentées pour stimuler votre réflexion. Tous ces sujets peuvent
être analysés en accordant une attention particulière à la situation des
immigrantes, des femmes racialisées, des femmes des Premières nations,
inuit et métisses, des lesbiennes, des femmes bisexuelles et
transgenderistes, des femmes handicapées.
Prière de faire parvenir votre texte au :
Comité des publications, ICREF, 151, rue Slater, bureau 408, Ottawa
(Ontario) K1P 5H3
Tél. : (613) 563-0681 téléc. (613) 563-0682 courriel info@criaw-icref.ca
Nous vous invitons à visiter notre site web www.criaw-icref.ca pour
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