Internet sous surveillance 2004 : Les entraves à la circulation de l'information sur le réseau - Appel à la vigilance
Internet sous surveillance 2004
Rapport de Journalistes sans frontières
Les entraves à la circulation de l'information sur le réseau - Appel à la vigilance
Internet a mauvaise réputation. Auprès des régimes autoritaires, on ne s'en étonnera pas. Que la vieille dictature de Pékin - il faut bien appeler les choses par leur nom, n'en déplaise aux aficionados du « miracle » économique chinois - ait mis en place une véritable cyberpolice, ne surprendra personne. Des dizaines d'internautes y croupissent en prison pour des crimes imaginaires : ils n'ont fait que surfer sur des sites interdits ou encore, audace insensée, ont osé diffuser des informations sur des sujets toujours tabous, du massacre de la place Tiananmen à la répression au Tibet.
La Chine n'est malheureusement pas seule à traquer les messages dissidents sur la Toile. Du Viêt-nam à la Tunisie, les potentats - galonnés ou non - n'ont guère de goût pour cet espace d'échange et d'information qu'ils ont tant de mal à circonscrire. Dans cette trop longue liste des régimes liberticides, on retrouvera les habitués des violations des droits de l'homme - Birmanie, Ukraine, Biélorussie… - mais aussi ces destinations de rêve, mer bleue et sable blanc garantis, que les touristes occidentaux aiment fréquenter. Aux Maldives, par exemple, le verso de la carte postale est peu ragoûtant : deux internautes ont été condamnés… à la prison à vie pour avoir critiqué un pouvoir aux manettes de cette dictature paradisiaque depuis la bagatelle de quarante ans !
Pour accéder à toute l'information, y compris une analyse par pays (dont le Canada) : http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=432