Participez à un questionnaire pour une série télévisée et un site Internet sur l'action des femmes dans le monde
QUESTIONNAIRE POUR UNE SÉRIE TÉLÉVISÉE ET
UN SITE INTERNET SUR L’ACTION DES FEMMES DANS LE MONDE
Bonjour !
Nous menons une étude de marché pour connaître l’intérêt que suscite notre série télé sur l’action des femmes dans le monde, et son site Internet. Pour ce faire, nous avons besoin de l'avis de gens comme vous, qui auront la gentillesse de prendre les trois minutes nécessaires pour répondre à notre questionnaire.
Si l’histoire de ces combattantes hors du commun vous inspire, laissez-nous le savoir! Il suffit de cliquer sur le lien http://www.artmedia.qc.ca/5emonde/ et de répondre au questionnaire en ligne avant le 25 mars prochain.
Merci de votre participation!
Elisabeth Daigle et Karina Marceau
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QU'EST-CE QUE CETTE SÉRIE ?
Notre série télévisée présente deux aventurières qui partent autour du monde à la rencontre de dix femmes exceptionnelles. Ces femmes ont un impact majeur sur la vie de leurs prochains et se démarquent par leur détermination, leur vision pacifiste et leur avant-gardisme. Leur courage change la façon de mener le monde. Chaque épisode présentera l'une d’elles et son combat sur une problématique précise, dans son pays. Voici quelques exemples d’héroïnes que nous désirons faire connaître (bien sûr, il y en aura une au Québec) :
Brésil : Marina Silva est née en pleine jungle, de parents cueilleurs de latex. Son destin semble tout tracé jusqu’à ce que la maladie l’amène en ville à 16 ans, analphabète. Éduquée chez les sœurs, un fort sentiment de justice sociale s’éveille en elle lorsqu’elle voit les siens chassés de leur terre par un déboisement sauvage. Militante de la première heure pour la sauvegarde de l’Amazonie au péril de sa vie, Marina devient la plus jeune sénatrice de l’histoire du Brésil. En février 2003, elle est nommée ministre de l’Environnement et on lui offre la vice-présidence du pays. Elle doit maintenant faire face à des défis de taille au sein du premier gouvernement de gauche du Brésil.
Inde : Kiran Bedi est la première femme à devenir officier de police en Inde. En 1993, elle transforme la plus grande prison du pays en un véritable centre de réhabilitation en y introduisant la méditation. L’initiative a des répercussions jusqu’à l’étranger et lui vaut la plus haute distinction de la fonction publique indienne. Puis, responsable de la sécurité des 12 millions de citoyens de Delhi, elle est reconnue pour son efficacité record en prévention du crime et en contrôle des drogues grâce à ses méthodes novatrices basées sur la participation communautaire et sur la réhabilitation plutôt que sur la punition. Elle est aujourd’hui conseillère en police civile pour les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, en plus d’être la fondatrice et directrice de deux organisations offrant de l’éducation aux enfants et aux femmes des bidonvilles.
Pakistan : Les deux sœurs avocates Asma Jehangir & Hina Jilani sont à l’avant-garde de des mouvements de défense des droits de la personne, des femmes et des enfants, ainsi que des minorités religieuses au Pakistan. Elles sont respectivement présidente et secrétaire générale de la Commission des droits humains du Pakistan et ont toutes deux défendu en Cour Suprême des cas de violation auprès des femmes dues au fondamentalisme. Asma a été emprisonnée dans les années 1980 pour son
opposition aux lois anti-femmes, intervention qui a permis plusieurs modifications législatives. Hina dirige un centre de défense légale et d’hébergement des femmes victimes de violence et est connue internationalement pour ses critiques des crimes d’honneur au Pakistan.
Russie : Journaliste au Novaya Gazeta de Moscou, Anna Politkovskaya est la seule journaliste russe qui se rend en territoire tchétchène. Alors qu'elle reçoit en 2001 le prix du Courage en journalisme par The International Women's Media Foundation, elle est rappelée en Russie pour intervenir dans la prise d'otages au Théâtre de Moscou. Les terroristes tchétchènes ne veulent traiter qu’avec elle. Son envie de raviver la tradition de l'écriture "sociale" en Russie l’amène d’abord à s’intéresser aux orphelins et aux 7 millions de réfugiés du pays. En Tchétchénie, elle se laisse toucher par les "civils". C'est pourquoi elle continue de s’y rendre, malgré la fatigue et les menaces à sa vie.
Et ce n'est que le début...