Le SPGQ demande au premier ministre Jean Charest de s'excuser publiquement de son insulte inacceptable envers une députée

Le SPGQ demande au premier ministre Jean Charest de s'excuser publiquement de son insulte inacceptable envers une députée

QUEBEC, le 16 juin /CNW Telbec/ - Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec trouve nettement insuffisante la reconnaissance du premier ministre Jean Charest de son tort envers la députée qu'il a insultée à l'Assemblée nationale. Le SPGQ est profondément scandalisé et outré que l'on traite une femme de cette façon au Québec en 2005. Depuis de nombreuses années, le SPGQ lutte pour que cesse toute forme de violence envers les femmes, y compris la violence verbale. "Il est incroyable qu'une expression aussi grossière, rappelant les pires attitudes dans le monde envers les femmes, vienne de la bouche du premier ministre", réagit la présidente du SPGQ Carole Roberge. Le SPGQ refuse que monsieur Charest banalise son comportement en prétendant avoir agi sous le coup de l'émotion. Le premier ministre du Québec doit en tout temps faire preuve de retenue. D'autant plus qu'un bon bout de chemin doit encore être fait dans la société québécoise pour que les comportements violents soient choses du passé. Il est essentiel que le premier ministre soit un modèle en cette matière. Le fait que la députée de l'opposition ait demandé s'il pouvait y avoir un lien entre l'intention du gouvernement de mettre fin à l'exclusivité de Centraide pour le prélèvement à la source auprès des employés de la fonction publique et le fait que son épouse soit la présidente honoraire de la campagne de la Croix-Rouge ne justifie en rien l'expression utilisée par le premier ministre à son endroit. La question de la députée de l'opposition officielle était légitime et demandait une réponse digne d'un premier ministre. Le SPGQ est le plus grand syndicat de professionnelles et professionnels du Québec. Il représente près de 19 000 personnes de la fonction publique, des sociétés d'Etat, des réseaux de l'éducation, dans 16 collèges, et de la santé du Québec, rattachées à 39 unités de négociation. Renseignements: Michel Monette, relations de presse, SPGQ, (418) 254-9218, cell., (418) 780-5070 bureau http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/June2005/16/c2853.html