« Y a-t-il une ministre de la Condition féminine à Québec ? » - 17 octobre, Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté
« Y a-t-il une ministre de la Condition féminine à Québec ? » - 17 octobre, Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté
MONTREAL, le 14 oct. /CNW Telbec/ - "Le fait d'apprendre que la ministre Carole Théberge, responsable de la Condition féminine, ne nous rencontrera pas lundi pour nous faire part des réponses gouvernementales aux revendications que porte le mouvement des femmes québécois, augure très mal. Une telle attitude est inacceptable, choquante et méprisante à l'égard des femmes de tout le Québec qui se sont mobilisées et qui ont interpellé le gouvernement le 8 mars, le 7 mai et encore aujourd'hui", de s'indigner Michèle Asselin, présidente de la Fédération des femmes du Québec.
Dans un rapport de l'ONU publié mercredi, le Fonds des Nations-Unies pour la population affirme que les efforts menés à bout de bras sur toute la planète pour lutter contre la pauvreté et les violences faites aux femmes sont "voués à l'échec, à moins que les dirigeants du monde n'agissent dès maintenant pour mettre fin à la discrimination sexuelle". Il soulignait qu' "investir dans les femmes et les jeunes, qui constituent la majorité de la population mondiale, accélérera le développement à long terme".
"Depuis la Marche mondiale des femmes en 2000, nous réclamons de Québec, entre autres, la couverture des besoins essentiels des personnes dont les revenus proviennent de la Sécurité du revenu et la mise en oeuvre d'une campagne de sensibilisation et d'éducation sur dix ans (2,5 millions par année), contre les violences envers les femmes. Encore combien d'enfants devront se présenter à jeûn à l'école et encore combien de femmes et d'enfants devront être violentés avant qu'un gouvernement s'assume et prenne enfin ses responsabilités ?!", de s'exclamer Madame Asselin.
ATTENTION
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Les médias seront invités à un point de presse à Montréal, ce lundi 17 octobre, dès que les réponses gouvernementales seront connues. Le lieu et l'heure seront précisés lundi.
Rappel historique
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Les cinq revendications du mouvement des femmes québécois ont été dévoilées le 8 mars dernier. Depuis, des discussions ont cours avec le gouvernement. Le 17 octobre, Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, constitue l'échéance pour obtenir des réponses concrètes du gouvernement du Québec.
Le 17 octobre, des femmes de toute la planète accompagneront la course du soleil par un 24 heures de solidarité féministe. A midi, dans tous les fuseaux horaires de la planète, elles sortiront dans les rues pour manifester leur adhésion aux cinq valeurs de la Charte mondiale des femmes pour l'humanité : égalité, liberté, solidarité, justice et paix. Ce relais "d'heure en heure" commencera dans les Iles du pacifique (Nouvelle Calédonie, Samoa, etc.), se poursuivra en Asie, au Moyen-Orient, en Afrique et en Europe simultanément et enfin dans les Amériques. Toutes interpellent leurs dirigeants à leurs responsabilités.
Au Québec, les régions et les localités participeront, à leur façon, à ce 24 heures de solidarité par des vigiles, activités ludiques, artistiques, marches, rassemblements, gestes symboliques, etc.
Initiative de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), la Marche mondiale des femmes (MMF) est devenue un mouvement mondial incontournable. Elle rallie quelque 6 000 groupes qui proviennent de 163 pays et territoires.
Au Québec, les actions de la MMF sont organisées par la Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes, une coalition d'organismes dont la FFQ assume le leadership. Pour plus d'information sur la Marche mondiale des femmes et sur le relais de la Charte mondiale des femmes pour l'humanité, visitez le site www.marchemondiale.org .
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Renseignements: Linda Lévesque, (514) 389-2035; cell. : (514) 242-8909; Source : Fédération des femmes du Québec, www.ffq.qc.ca