Financement de l'éducation post-secondaire: Rencontre du ministre Fournier et de son collègue Hancock de l'Alberta

Financement de l'éducation post-secondaire: Rencontre du ministre Fournier et de son collègue Hancock de l'Alberta

Communiqué - QUÉBEC, le 2 fév. /CNW Telbec/ - 
Le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, M. Jean-Marc Fournier, et son collègue de l'Alberta, le ministre de
l'Enseignement supérieur, M. Dave Hancock, se sont rencontrés aujourd'hui à
Edmonton. Les deux ministres se sont entretenus des dossiers communs
concernant l'éducation postsecondaire, notamment à l'égard du financement de
l'éducation postsecondaire dans un contexte où le savoir est déterminant pour
le développement social et culturel, la prospérité économique et la
participation à la vie citoyenne.
    Rappelons que l'actuel président du Conseil de la fédération est le
premier ministre M. Ralph Klein et que c'est à Banff que les premiers
ministres des provinces et des territoires ont annoncé les initiatives
concernant l'enseignement postsecondaire et la formation professionnelle, en
particulier la demande de hausse des transferts fédéraux aux fins de
l'enseignement postsecondaire, au niveau de 1994.
Lors de cette même rencontre, le Conseil de la fédération avait également
demandé aux premiers ministres McGuinty et Charest de convoquer un sommet sur
l'éducation postsecondaire et sur la formation professionnelle, auquel
prendront part les partenaires, incluant les étudiants, les collèges, les
universités, les entreprises et les syndicats. Le sommet se tiendra à Ottawa
les 23 et 24 février.
Les deux ministres ont discuté des conclusions du Forum sur
l'apprentissage qui a eu lieu en Alberta l'automne dernier et M. Hancock a
signalé le consensus qui s'est dégagé de ce forum quant à la nécessité de voir
l'enseignement supérieur dans sa conception la plus vaste, ce qui englobe les
universités, les collèges, les instituts de technologie, de même que les
divers programmes d'apprentissage, d'alphabétisation, de langue seconde et
autres programmes de formation des adultes.
    Il a également souligné l'accent que met l'Alberta sur l'amélioration de
l'accessibilité, de la qualité et de l'abordabilité de tous les programmes
d'enseignement supérieur comme étant la clé qui permettra à cette province de
prospérer dans un contexte économique de plus en plus axé sur la
mondialisation et les connaissances. M. Hancock a décrit quelques mesures
prises par sa province pour favoriser la transition du secondaire à
l'enseignement postsecondaire, améliorer le taux de participation des
autochtones et des personnes handicapées, accroître le taux d'alphabétisme et
sensibiliser les jeunes à l'idée que les métiers constituent un choix de
carrière viable.
«Ma rencontre avec le ministre Fournier a clairement démontré que les
Albertains et les Québécois sont d'avis que l'idée de bâtir une société
d'apprentissage est la clé de l'avenir de nos provinces et de celui du
Canada», a indiqué M. Hancock. «C'était une excellente occasion pour nous de
partager l'information sur ce qui se passe dans nos provinces respectives et
d'échanger sur la chance extraordinaire qui se présente de créer un consensus
national au sommet sur l'éducation postsecondaire et sur la formation
professionnelle que tiendra le Conseil de la fédération plus tard ce mois-ci.
J'ai grandement apprécié la passion du ministre Fournier pour l'éducation et
sa vision de l'avenir.»
Pour sa part, M. Fournier a fait part à M. Hancock de la déclaration
commune émise au Québec à la suite d'une série de rencontres bilatérales du
ministre québécois avec les représentants des étudiants, des syndicats, des
collèges, des universités et des entreprises, qui demandent un engagement
formel du gouvernement fédéral quant à l'augmentation des transferts aux
provinces et aux territoires pour l'éducation postsecondaire.
    Selon le ministre «tous les partenaires québécois s'entendent sur
l'importance de l'éducation postsecondaire qui, en développant au plus haut
niveau nos capacités en matière de savoir, apporte une contribution
inestimable à la prospérité sociale, économique et culturelle. Je l'ai répété
à plusieurs reprises, le savoir constitue la mesure la plus structurante de la
prospérité».
source:  http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Fevrier2006/02/c3644.html