Appuyez dès aujourd'hui le programme de services de garde à l'enfance du Canada
APPUYEZ dès aujourd'hui le programme de services de garde à l’enfance du Canada
8.3.2006
Chères membres, partenaires et amies,
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’AFAI se penche sur la situation du programme national de services de garde à l’enfance du Canada.
À cette fin, nous invitons toutes nos membres à signer une lettre ouverte rédigée par une organisation partenaire de l’AFAI, l’Association canadienne pour la promotion des services à l’enfance (ACPSGE). Cette lettre demande au Premier ministre, aux autres chefs de partis fédéraux et aux Premiers ministres des provinces d’honorer les accords existants en matière de garde à l’enfance entre le gouvernement fédéral et ceux des provinces.
Pour signer la lettre, rendez vous au http://www.garderiespubliques.ca/BE_petition.php/honourthem.
Vingt-cinq ans après la ratification par le Canada le la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes de l’ONU (CEDEF), les femmes et leurs familles ne devraient pas avoir à jongler pour trouver des services de garde à l’enfance de qualité dans leurs communautés. De fait, en 2003, le Comité de l’ONU chargé d’examiner la performance du Canada quant au respect de cette Convention a recommandé:
« [au Canada] d'en faire davantage pour développer les structures d'accueil pour les enfants à des prix raisonnables au sein de toutes les autorités et de rendre compte, dans son prochain rapport, en donnant des chiffres concernant tout le pays, sur la demande et l'offre et le coût de ces services. » (Pour consulter la liste complète des recommandations de l’ONU visitez le http://www.fafia-afai.org/images/pdf/toolkit_fr.html).
En outre, au cours de l’élection fédérale, tous les chefs de partis fédéraux, y compris Stephen Harper, se sont engagés envers l’AFAI à « prendre des mesures concrètes et immédiates, comme l’ont recommandé les Nations Unies, pour s’assurer que le Canada respecte entièrement ses engagements envers les femmes du Canada », particulièrement leurs engagements en vertu de la CEDEF. Pour consulter les lettres que les chefs des partis fédéraux ont fait parvenir à l’AFAI, visitez le http://www.fafia-afai.org/fabo/news/chefs_engagement.php.
Les services de garde à l’enfance sont essentiels à l’égalité des femmes
On a qualifié les services de garde à l’enfance de « rampe d’accès » vers l’égalité des femmes. Ils sont essentiels pour que les femmes puissent répondre aux besoins de leurs enfants ou participer activement à la vie économique, sociale, politique et culturelle.
· De plus en plus, les femmes qui ont des enfants travaillent (73,4 % en 2001). Parmi les femmes qui ont des enfants âgés de trois à six ans, près de 70 % sont salariées. Elles ont besoin de services de garde à l’enfance de qualité pour étudier, suivre des formations à l’emploi et travailler en ayant l’esprit tranquille. Les femmes qui travaillent à la maison ont aussi besoin que leurs enfants vivent des expériences de qualité sur le plan du développement. Toutes les femmes veulent que leurs enfants soient entre bonnes mains.
· Seulement 15 % des enfants canadiens âgés de moins de six ans ont accès à des services de garde à l’enfance subventionnés par l’État, en regard de 65 % au Danemark, 56 % en Suède, 61 % en France et 47 % au Royaume-Uni.
· Au Canada, un enfant sur six (15,6 %) vit dans la pauvreté. Plus de 50 % de toutes les mères autonomes sont pauvres. L’accès à des services de garde fiables et abordables peut aider les mères à améliorer la vie de leurs familles en leur permettant de suivre des formations en emploi, de trouver des emplois bien rémunérées et de les conserver.
Pour plus de renseignements, visitez le http://action.web.ca/home/ccaac/alerts.shtml?x=75943.
Le Canada a besoin d’un programme national de services de garde à l’enfance
Comme vous le savez sans doute déjà, le gouvernement de Stephen Harper a déclaré qu’il allait annuler les accords actuels de services de garde à l’enfance (pour respecter une promesse électorale) et les remplacer par une allocation familiale imposable de 1 200 $ pour chaque enfant de moins de six ans et un crédit d’impôt aux entreprises en vue de créer plus de places en garderie.
Selon l’ACPSGE, l’annulation des accords existants retardera de plusieurs années l’élaboration d’un programme national de services de garde à l’enfance, laissant les familles qui ont de jeunes enfants se débrouiller seules. Même si le soutien au revenu des familles est un objectif politique valable, une allocation familiale imposable et un crédit d’impôt pour les employeurs ne permettront pas de créer des services de garde et d’éducation à la petite enfance disponibles, abordables et de grande qualité. Les familles ont besoin de soutien au revenu et de services de garde à l’enfance subventionnés par l’État et d’accès universel.
http://www.fafia-afai.org/fca/gardealenfants.php
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[Informations rajoutées le 27 mars 2006 - communiqué en provenance de l'Association canadienne pour la promotion des services de garde à l'enfance -- Katherine Macnaughton-Osler, CDÉACF]
Le Parlement doit agir pour résoudre la crise des services de garde au pays : Rencontre en vue de l'élaboration d'une stratégie nationale
OTTAWA, le 27 mars /CNW Telbec/ - Les députés fédéraux doivent faire de l'accès aux services de garde réglementés et de bonne qualité leur priorité législative ont affirmé les déléguées à leur sortie d'une fin de semaine de planification stratégique entourant le dossier des services de garde à l'enfance.
"Le Canada a un besoin urgent de services éducatifs et de garde à l'enfance de bonne qualité", a déclaré Monica Lysack, directrice générale de l'Association canadienne pour la promotion des services de garde à l'enfance.
"Nous demandons avec instance aux parlementaires canadiens d'agir en ce sens et d'accorder aux provinces un financement stable pour les services de garde. On ne peut pas développer de places ni bâtir de services dans les collectivités si on n'a pas l'assurance d'une certaine stabilité."
Environ quatre-vingt déléguées provenant de toutes les régions du Canada se sont réunies la semaine dernière à Ottawa dans le cadre d'un forum de recherches stratégiques. Durant la fin de semaine, elles ont discuté des façons de faire avancer le dossier de la création tant attendue d'un programme national de services de garde. Elles sont sorties de leur rencontre déterminées à se mobiliser dans chaque province et à l'échelle nationale autour du besoin d'obtenir des fonds publics substantiels et soutenus pour la création et la consolidation de services de garde communautaires de bonne qualité.
Déjà, on assiste à une vague de fond où une multitude de voix se font entendre pour réclamer des parlementaires une solution à la crise des services de garde au Canada. Municipalités, provinces, sénateurs, sénatrices et femmes d'affaires se joignent aux rangs de plus en plus nombreux de ceux et celles qui appuient la campagne pour bâtir des services de garde à l'enfance au Canada. En Nouvelle-Ecosse, pour ne parler que de cette province, dix mille personnes ont signé une pétition réclamant des parlementaires qu'ils s'assurent que des fonds fédéraux soient versés aux provinces pour les services de garde.
"L'avenir de nos enfants repose entre les mains du Parlement", a dit Lysack. "Des Canadiennes et Canadiens dans tout le pays demandent aux parlementaires d'agir pour les enfants et leurs familles et d'accorder aux collectivités les fonds dont elles ont besoin pour bâtir des services éducatifs et de garde à l'enfance de bonne qualité".
L'Association canadienne pour la promotion des services de garde à l'enfance (ACPSGE) a été fondée en 1983 dans le but de promouvoir des services de garde à l'enfance de qualité, inclusifs, financés par l'Etat, sans but lucratif et accessibles à tous. L'association compte plus de 140 000 membres comprenant parents, intervenantes en services de garde, chercheurs et étudiantes, ainsi que groupes de femmes, organismes de lutte contre la pauvreté et de justice sociale, syndicats, associations de personnes ayant des limitations fonctionnelles et groupes représentant les communautés rurales.
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Renseignements: Monica Lysack, directrice générale, (613) 594-3196 et (613) 286-5892 (cell.) ou Jody Dallaire, porte-parole francophone, Nouveau Brunswick, (506) 878-8666
http://www.childcareadvocacy.ca/