R.E.A.L. Women of Canada tente de faire démanteler Condition féminine Canada
Bulletin spécial
Le lobby R.E.A.L. Women of Canada tente de faire démanteler Condition féminine Canada et le Comité permanent de la condition féminine (CPCF)
Le 24 juin 2006
R.E.A.L. Women of Canada a eu gain de cause dans une autre demande d'accès à de l'information concernant les organisations féministes pour l'exercice 2004-2005, par le biais d'une requête concernant Condition féminine Canada.
Dans la plus récente édition de son bulletin (mai-juin 2006), R.E.A.L. Women affiche sur son site Web les budgets d'opération d'organisations comme le Fonds d'action et d'éducation juridique (FAEJ), l'Association nationale Femmes et droit (ANFD) et le Comité canadien d'action sur le statut de la femme (CCA), dans le cadre d'une campagne de pressions visant la députation fédérale.
Liens à ces articles de leur bulletin en ligne :
Ongoing Discrimination of Status of Women (La discrimination se poursuit à Condition féminine Canada)
Professional Feminists Face Changing Times (Les féministes professionnelles se heurtent à des temps nouveaux)
Pour les internautes qui ne souhaitent pas honorer de leur présence le site de R.E.A.L. Women, nous avons copié-collé ci-dessous le texte (traduit) d'une des pages Web susmentionnées, y compris une partie de la lettre adressée par R.E.A.L. Women aux députés fédéraux :
Du site de R.E.A.L. Women:
[TRADUCTION]
LA DISCRIMINATION SE POURSUIT À CONDITION FÉMININE CANADA
Depuis les débuts de R.E.A.L. Women of Canada en 1983, nous avons dû composer avec le fait que des organisations féministes anti-famille et anti-vie recevaient un généreux financement du Programme fédéral de promotion de la femme, à Condition féminine Canada. Des centaines de millions de dollars des contribuables ont été versés à ces groupes
féministes depuis les débuts de du programme en 1973. Le financement des organisations féministes leur a permis de devenir des agents de changement par la promotion du féminisme dans tout le Canada. Suite à cela, les féministes ont plus d'influence au Canada que partout ailleurs dans le monde.
En contrepartie, sauf pour quelques subventions restreintes du Programme de promotion de la femme, R.E.A.L. Women a été forcée de s'en tenir aux cotisations et aux dons de ses membres et de ses supporters. Malgré la générosité de nos membres, cela signifie que nous ne disposons que de revenus limités et ne pouvons fonctionner sur un pied d'égalité avec les féministes.
Comme nous l'avons expliqué dans des numéros récents de notre bulletin REALity, R.E.A.L. Women a demandé, aux termes de la Loi sur l'accès à l'information, des éléments d'information concernant le financement
d'organisations féministes par le Programme de promotion de la femme à Condition féminine Canada.
Les données qui nous ont été communiquées révèlent un abus de pouvoir par l'ex-gouvernement libéral, qui ne finançait que les groupes féministes. Cette politique de financement DOIT être abolie.
Le 4 avril 2006, R.E.A.L. Women a fait parvenir une lettre décrivant les politiques discriminatoires du Programme de promotion de la femme à tous les député-es « amicaux » à notre cause, soit les Conservateurs et quelques élu-es du Parti libéral et du Bloc québécois qui ont manifesté leur soutien à la cause pro-vie et pro-famille.
Veuillez trouver ci-dessous une copie de notre lettre aux député-es. Elle décrit ce scandale - leur financement d'un groupe d'intérêt, les féministes - et soulève également des objections à la remise sur pied d'un Comité permanent sur la condition féminine à la Chambre des communes.
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Le 4 avril 2006
Monsieur ou Madame le/la député-e,
OBJET : LES POLITIQUES DISCRIMINATOIRES DE CONDITION FÉMININE CANADA (CFC)
Depuis 1973, les contribuables fédéraux ont versé des centaines de millions de dollars à des organisations exclusivement féministes par le biais du Programme de promotion de la femme de Condition féminine Canada. CFC a pour mission de « promouvoir l'égalité entre les sexes et la participation active de toutes les femmes à la vie économique, sociale, culturelle et politique du pays ». En pratique, cependant, il n'y a que les objectifs féministes et les femmes féministes du Canada qui bénéficient du travail de promotion effectué par cet organisme. D'autres organisations de femmes, dont les perspectives diffèrent de celles du féminisme, se voient refuser financement et reconnaissance.
CFC refuse de financer les organisations qui ne sont pas féministes, sous prétexte de ne financer que les groupes de femmes « oeuvrant en faveur de l'égalité ». À leur sens, seules les organisations féministes oeuvrent de façon valide à l'égalité des femmes. Cette politique est hautement discriminatoire puisque la plupart des femmes appuient l'égalité des femmes, mais qu'il existe différentes façons d'interpréter et d'atteindre cet objectif. Par exemple, la promotion de l'égalité des femmes est un des objectifs inclus dans les motifs d'incorporation de R.E.A.L. Women; néanmoins, CFC ne reconnaît pas notre organisation comme un groupe « oeuvrant en faveur de l'égalité ».
Il faut savoir que les organisations féministes ne représentent pas les femmes canadiennes en général mais bien un groupe d'intérêt particulier de femmes dont l'idéologie est celle du féminisme. L'idéologie féministe n'a pas actuellement et n'a jamais eu le soutien de la vaste majorité des Canadiennes. C'est dire que le financement du groupe d'intérêt particulier que constituent les féministes est hautement biaisé et discriminatoire et qu'il crée une situation inéquitable pour l'ensemble des autres groupes de femmes du Canada.
À cause de ses politiques discriminatoires, le Programme de promotion de la femme de CFC n'a accordé que quelques contributions symboliques à R.E.A.L. Women of Canada depuis ses débuts, et ces micro-subventions ont entièrement cessé en 1996. R.E.A.L. Women n'a pas été invitée non plus aux activités soutenues par CFC. Une exception est survenue en décembre 1999 lorsque CFC a marrainé une Consultation sur l'égalité entre les sexes, à laquelle R.E.A.L. Women a été invitée. Toutefois, les participantes féministes à cette conférence, des membres d'organisations qui dépendent exclusivement de CFC pour financer leur existence, ont insisté pour obtenir le retrait de l'invitation faite à R.E.A.L. Women. Lorsque notre représentante a refusé de quitter la conférence, les participantes féministes l'ont isolée, ignorée, puis huée et empêchée de participer d'aucune façon à la conférence. Depuis cet événement, R.E.A.L. Women n'a été invitée à participer à aucune autre conférence marrainée par CFC, même si notre organisation représente les opinions de plus de 55 000 Canadiennes.
(...)
Veuillez écrire au :
Très honorable Stephen Harper
Premier ministre du Canada
Édifice Langevin
80, rue Wellington
Ottawa (Ont.) K1A 0A2
L'honorable Beverley Oda, députée conservatrice Ministre du Patrimoine canadien et de la Condition féminine
Patrimoine canadien
Les Terrasses de la Chaudière
12e étage, 15, rue Eddy
Gatineau (Québec) K1A 0M5
Veuillez vous objecter aux politiques de financement de Condition féminine Canada et aux politiques discriminatoires du Comité permanent sur la condition féminine de la Chambre des Communes.
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(RETOUR AU MESSAGE DE DAWN ONTARIO)
Le 25 avril 2006
Appel à des lettres de soutien pour un meilleur financement des groupes oeuvrant pour l'égalité des femmes
Le temps est arrivé de PASSER AUX ACTES et de nous montrer solidaires des groupes oeuvrant pour l'égalité des femmes qui luttent quotidiennement, avec très peu de ressources, pour promouvoir l'égalité des femmes. J'encourage chaque membre de DAWN Ontario et chacun-e de nos allié-es à donner à ce message une diffusion maximale. Veuillez demander la même chose aux femmes de vos réseaux respectifs.
Écrivez au Premier ministre Harper et faites parvenir des copies de votre lettre à la ministre fédérale responsable de la Condition féminine, Madame Oda, ainsi qu'aux critiques à la condition féminine du Parti Libéral, du NPD et du Bloc québécois, pour réclamer un meilleur financement des groupes oeuvrant pour l'égalité des femmes! (voir lettre-échantillon). Comme nous l'avons dit, l'organisation R.E.A.L. Women of Canada fait pression depuis sept ans pour obtenir l'abolition de Condition féminine Canada. Avec l'arrivée au pouvoir de M. Harper et des Conservateurs, c'est MAINTENANT qu'il faut agir!
Version française: HONEY HOT - Traduction féministe
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Transmis par :
Barbara Anello
Acting Chair, Volunteer Managing Director
DAWN Ontario: DisAbled Women's Network
North Bay, Ontario
URL : http://dawn.thot.net