Les étudiants-stagiaires en éducation demandent à être rétribués pour leur travail

Les étudiants-stagiaires en éducation demandent à être rétribués pour leur travail

Montréal, le 2 novembre 2006 - La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) dénonce la situation précaire des étudiants-stagiaires inscrits aux différents programmes en éducation. La FEUQ réclame la création d'un groupe de travail sur les stages dans les programmes universitaires en éducation afin de faire le point sur la question.

"Les stages rémunérés sont monnaie courante dans plusieurs programmes à l'université. Pourquoi les étudiants aux programmes en éducation, dont les stages comptent pour un minimum de 700 heures, n'auraient-ils pas droit à une compensation financière pour leur travail?", questionne Christian Bélair, président de la FEUQ.

Les stages, obligatoires dans les programmes en éducation, représentent une importante charge de travail tout au long des quatre années de la formation. Ainsi, durant leurs stages, les étudiants en éducation sont limités quant aux heures disponibles pour un travail rémunéré, ce qui entraîne une précarité financière certaine. D'autre part, plusieurs étudiants combineront quand même leurs stages à un emploi à temps partiel. Pour certains, cette surcharge de travail aura pour conséquence malheureuse d'affecter la qualité de leur rendement durant leur stage ou, pire encore, l'abandon de leur formation.

La FEUQ demande au ministre de l'Education la création d'un groupe de travail sur les stages dans les programmes universitaire en éducation afin de faire la lumière sur les problèmes rencontrés par les étudiants-stagiaires inscrits à ces programmes. Cette requête s'appuie d'ailleurs sur un document intitulé "La formation en milieu pratique : De nouveaux horizons à explorer", publié en juin 2005 par le Comité d'orientation de la formation du personnel enseignant (COFPE). Selon ce dernier, "les difficultés financières des étudiants-stagiaires sont largement citées, tant par les responsables des programmes de formation que par les étudiants eux-mêmes, pour expliquer le manque d'engagement dans les études ou encore le manque de disponibilité avant ou après les activités d'enseignement, par exemple pour les rencontres de rétroaction avec leur enseignant associé".

"Il est grand temps que le ministre se penche sur la question de la rémunération des étudiants-stagiaires inscrits aux programmes en éducation. La création d'un groupe de travail est nécessaire afin de régler une fois pour toute la question". conclut M. Bélair.

Depuis plus de 15 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 17 associations membres et forte de plus de 140 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeunesse au Québec. http://www.feuq.qc.ca/

 

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Anne Marie LaBrèque,
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