Portrait de la formation des adultes à la Commission scolaire de Montréal
Commission scolaire de Montréal - Petit boom de la formation aux adultes à Montréal
La francisation domine la formation des adultes à la CSDM
par Frédérique Doyon, dans l'édition du Devoir du samedi 25 et du dimanche 26 novembre 2006
À Montréal, la formation des adultes non diplômés connaît un bel essor ces dernières années. Entre 1999 et 2002, le nombre d'inscriptions a augmenté de 20 % dans les commissions scolaires de Montréal, par rapport à 14 % pour l'ensemble du Québec. En passant de 16 000 à 23 000 inscrits entre 2000 et 2005, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) illustre bien le petit boom métropolitain de la formation aux adultes.
«La CSDM est en évolution constante dans ce domaine depuis quelques années; on constate qu'on répond vraiment à un besoin», note Manon Bergeron, directrice du Réseau de la formation générale des adultes à la Commission scolaire de Montréal.
Outre l'enseignement aux jeunes à travers ses 166 établissements primaires et secondaires, la CSDM offre de la formation continue aux adultes qui ont interrompu prématurément leur parcours de scolarité. «La différence avec les adultes, c'est qu'il n'y a pas d'obligation, l'élève n'est pas captif, le fait de s'inscrire est une démarche personnelle», précise la directrice.
Formation générale en tête
La formation continue de la CSDM se répartit selon deux volets distincts: la formation générale aux adultes (FGA) et la formation professionnelle. Le premier volet, le plus fréquenté, s'adresse aux adultes non diplômés, c'est-à-dire à toutes les personnes âgées de 16 ans et plus qui cumulent moins de neuf ans de scolarité et veulent revenir à l'école à n'importe quel moment de leur vie. Le second accueille ceux qui cherchent à perfectionner leur apprentissage.
La FGA comporte diverses facettes: la francisation, l'insertion socioprofessionnelle, l'alphabétisation, l'intégration sociale et l'éducation populaire.
«On touche tous les aspects de la formation générale aux adultes: des stages en emploi à la formation en vue de l'obtention d'un diplôme, en passant par l'alphabétisation-francisation», précise Mme Bergeron.
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