Ottawa, ON, le 27 novembre 2006 - La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) s'indignent que la question des transferts fédéraux en éducation postsecondaire soit encore une fois reléguée aux oubliettes. Depuis plus d'un an, les intervenants du milieu de l'éducation postsecondaire attendent une augmentation des transferts correspondant à 4,9 milliards, dont 1,2 milliard pour le Québec. La mise à jour économique du 23 novembre constituait pourtant une excellente occasion d'annoncer un règlement dans ce dossier.

"Les conservateurs se sont engagés clairement en faveur de l'éducation postsecondaire en promettant la création d'un transfert dédié et l'augmentation du financement. Or, depuis son élection, Harper n'a rien fait dans ce dossier alors qu'il en a eu plusieurs fois la possibilité. Une fois de plus, il a renié son engagement dans le cadre de la mise à jour économique", déclare Etienne Hudon-Gagnon, président de la FECQ.

Le remboursement de la dette fédérale annoncé dans la dernière mise à jour économique dépasse de beaucoup les engagements électoraux de Stephen Harper en ce sens. "Malgré les promesses des conservateurs, les étudiants sont les grands laissés pour compte des dernières actions du gouvernement Harper", ajoute Christian Bélair, président de la FEUQ. "Les baisses d'impôt annoncées ne profiteront pas directement aux étudiants. Les transferts dédiés en éducation postsecondaire auraient eu plus de retombées positives pour les étudiants, et ce, sur plusieurs plans, notamment le renouvellement du corps professoral".

Le ministre canadien des Finances reconnaît lui-même que l'éducation postsecondaire est un facteur de prospérité nationale. Cité dans Le Devoir du 10 novembre dernier, Jim Flaherty a récemment déclaré que "la prospérité future de notre pays repose beaucoup sur le niveau d'éducation des Canadiens". S'il veut être conséquent avec les propos qu'il tient, il est impératif qu'il réinjecte immédiatement un montant de 4,9 milliards de dollars pour l'éducation postsecondaire, dont 1,2 milliard pour le Québec.

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