Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation

Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation

Quelques réactions:

 

Lancement de la stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation - Le premier ministre Jean Charest annonce des investissements de 1,2 milliard $ en recherche et innovation

MONTRÉAL, le 4 déc. /CNW Telbec/ - Le premier ministre du Québec, M. Jean
Charest, accompagné du ministre du Développement économique, de l'Innovation
et de l'Exportation, M. Raymond Bachand, a lancé aujourd'hui la nouvelle
stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation. Il a dévoilé des
investissements additionnels totalisant 888 M$ sur une période de trois ans.
«A l'heure où la concurrence internationale se fait de plus en plus vive,
le Québec doit assurer son positionnement parmi les autres économies fondées
sur le savoir. Cela exige la participation de tous les acteurs, car il n'y a
pas de société innovante sans concertation entre la recherche publique,
l'industrie et l'Etat», a indiqué M. Charest.
La nouvelle stratégie, intitulée Un Québec innovant et prospère,
s'inscrit dans la tendance observée aujourd'hui chez les Etats les plus actifs
en R-D. Elle fait de la recherche et de l'innovation le fondement de la
compétitivité et le moteur du développement économique et de la création
d'emplois.
La mise en oeuvre de cette stratégie aura des retombées fort positives
sur le milieu de l'innovation et de la recherche. Les étudiants, les
universités et les chercheurs, les intervenants préoccupés par la valorisation
et le transfert en bénéficieront, sans oublier les entreprises, qui y
trouveront de nouvelles possibilités d'affaires. De même, les régions tireront
profit de moyens accrus pour faire plus en matière de recherche et
d'innovation.


L'importance de la valorisation et du transfert

La nouvelle stratégie, qui met l'accent sur la valorisation des
connaissances et leur transfert vers les entreprises et les organisations,
s'articule autour de trois orientations stratégiques :

- renforcer l'excellence de la recherche publique;
- appuyer la recherche industrielle et l'innovation en entreprise; et
- compléter et renforcer les mécanismes de valorisation et de transfert.
>>

«Nous devons accroître les retombées concrètes de nos investissements en
recherche et en innovation pour que nos efforts se traduisent en création
d'emplois et en amélioration de la qualité de vie des Québécoises et des
Québécois», a mentionné le ministre Bachand.

Un Québec innovant et prospère cible les maillons de la chaîne
d'innovation sur lesquels il faut agir maintenant, grâce à des investissements
de près de 900 M$, qui sont répartis comme suit :

- 400 M$ pour le renforcement de la recherche publique, l'appui à
la recherche industrielle et à l'innovation dans les entreprises, de
même que pour compléter et renforcer les mécanismes de valorisation et
de transfert;
- 420 M$ pour les infrastructures de recherche; et
- 80 M$ en appui à la recherche en entreprise grâce aux modifications
apportées aux crédits d'impôt.
>>

Ces investissements s'ajoutent aux 83 M$ annoncés lors du Discours sur le
budget 2006-2007 et dans le cadre de la Stratégie de développement de
l'industrie aéronautique québécoise, ainsi qu'aux investissements de 195 M$
dans les infrastructures de recherche cette année. Au total, c'est un montant
de 1,2 milliard $ que le gouvernement du Québec ajoute pour financer ses
initiatives en matière de recherche et d'innovation.
Les investissements en recherche et innovation visent à mettre au point
de nouvelles technologies et de nouveaux produits, qui pourront être maîtrisés
par les entreprises et les organisations québécoises dans tous les domaines.
Des composantes d'avions, aux médicaments, en passant par les procédés en
usinage ou en design, l'innovation mènera à la création d'entreprises et
d'emplois, à l'attraction de sommités mondiales, à l'augmentation de la
compétitivité, à la prospérité économique et sociale et, en bout de ligne, au
mieux-être des citoyens.
«La maîtrise du processus d'innovation est essentielle au développement
économique des sociétés modernes, telles que le Japon et la Communauté
européenne. Au Québec, nous faisons déjà bien en matière d'innovation, mais
nous devons - et nous pouvons - faire encore mieux. Il y va de notre
prospérité future», a conclu M. Charest.
Le Bulletin d'information 2006-5, du 4 décembre 2006, expose en détail
les modalités d'application de ces mesures. Il est possible de trouver ce
document à l'adresse suivante : http://www.finances.gouv.qc.ca/.

Nouveaux engagements gouvernementaux en recherche et en innovation

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Stratégie de Discours sur
la recherche le budget et
et de crédits
l'innovation 2006-2007 Total
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1. Renforcer la recherche
publique et le
développement des
technologies
stratégiques 221 M$ 34 M$ 255 M$
-------------------------------------------------------------------------
2. Mieux appuyer la
recherche
industrielle et
l'innovation en
entreprise 68 M$ 16 M$ 84 M$
-------------------------------------------------------------------------
3. Compléter et renforcer
les mécanismes de
valorisation et de
transfert 101 M$ 23 M$ 124 M$
-------------------------------------------------------------------------
4. Culture scientifique
et concertation 10 M$ 10 M$
-------------------------------------------------------------------------
Total des mesures budgétaires 400 M$ 73 M$ 473 M$
-------------------------------------------------------------------------
Mesures fiscales 80 M$ 10 M$ 90 M$
-------------------------------------------------------------------------
Infrastructures de recherche 420 M$ 195 M$ 615 M$
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TOTAL 888 M$ * 278 M$ 1 166 M$
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* Excluant la valeur de l'amortissement (12 M$) associé aux
infrastructures et inclus dans le service de la dette.
>>

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Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation - L'Acfas salue le virage pris par le gouvernement du Québec

MONTREAL, le 4 déc. /CNW Telbec/ - L'Association francophone pour le
savoir - Acfas se réjouit de la nouvelle Stratégie québécoise de la recherche
et de l'innovation annoncée aujourd'hui, par le premier ministre du Québec,
M. Jean Charest.
Pour madame Mireille Mathieu, présidente de l'Acfas, "l'objectif fixé par
le gouvernement de hausser les dépenses en RD au Québec et l'augmentation de
la part des entreprises dans leur financement nous rapproche des pays qui ont
choisi le virage vers une société du savoir. Le gouvernement apporte des
solutions ciblées à des problématiques précises et les soutient par un
financement adéquat".
L'Acfas tient à souligner l'augmentation substantielle des budgets des
fonds subventionnaires, la reconnaissance de l'expertise développée par les
organismes chargés de la valorisation des résultats de la recherche
universitaire, les regroupements sectoriels de recherche industrielle et les
incubateurs technologiques, l'appui à la participation des chercheurs à
certains grands réseaux, forums et programmes de recherche menés au niveau
international; l'octroi de 900 bourses d'excellence supplémentaires;
l'augmentation des budgets consacrés au programme de bourses de recherche en
milieu de pratique BMP Innovation permettant à deux cents boursiers
d'effectuer des stages de recherche, principalement en entreprises; enfin, le
soutien aux organismes chargés de la diffusion et de la vulgarisation du
savoir, activité clé pour s'assurer que la société comprend l'importance de la
recherche et s'assurer que les jeunes y développent un intérêt.
"On ne peut que saluer un tel effort. Il ne faudrait pourtant pas
s'arrêter là. Avec la nouvelle stratégie, on rattrape le temps perdu. La
compétition vers le savoir est très vive, et l'Acfas entend collaborer avec le
gouvernement pour qu'il maintienne le cap sur la promotion de la recherche et
de l'innovation, notamment en sciences humaines et sociales afin de soutenir
les sept défis identifiés par le Conseil de la science et de la technologie.
C'est ainsi que le Québec réussira à améliorer la productivité de ses
entreprises, la compétitivité de son économie, la formation de sa
main-d'oeuvre et par voie de conséquence, la création d'emplois et la qualité
de vie de ses citoyens", de conclure madame Mathieu.

L'Association francophone pour le savoir - Acfas regroupe 7 000 membres.
Elle a comme mission de promouvoir l'activité scientifique, de stimuler la
recherche et de diffuser le savoir. Véritable plaque tournante de la recherche
en français depuis 80 ans, l'Acfas contribue à la vitalité du milieu
scientifique, avec notamment son congrès annuel, sa revue de vulgarisation
scientifique, Découvrir, et son programme de prix.

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/Renseignements: Esther Gaudreault, directrice générale, (514 849-0045,
poste 232 Gaudreault@acfas.ca/

McGill applaudit la stratégie du Québec en matière de recherche et d’innovation

Montréal, le 5 décembre 2006 - La principale et vice-chancelière de l’Université McGill, Heather Munroe-Blum, se réjouit du plan que le gouvernement vient de mettre sur pied pour donner un élan à la recherche et à l’innovation dans la province.

Le plan dévoilé par le premier ministre Jean Charest, accompagné du ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Raymond Bachand, consiste à injecter une somme additionnelle de 888 millions de dollars dans la recherche et l’innovation sur une période de trois ans, dont une part importante pour la recherche universitaire, qui en avait un urgent besoin, et pour les étudiants de deuxième et troisième cycles.

« Cet investissement est une mesure importante qui va non seulement empêcher le Québec de prendre du retard, mais l’aider à reprendre sa position d’avant-garde dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche », a déclaré Mme Munroe-Blum. « Nos concurrents, au Canada et ailleurs dans le monde, font des pas de géant en matière d’éducation, de recherche et d’innovation. Sans un nouvel investissement de cette envergure, le Québec risquait de perdre les avantages acquis dans ces domaines à l’époque de la révolution tranquille et dans les années 80. Dans l’immédiat, cet appui supplémentaire en recherche et en développement est crucial pour faire face à la concurrence et nous assurer des chercheurs et des investissements de premier plan dans le monde du savoir. »

Denis Thérien, vice-principal (recherche et relations internationales), a insisté sur l’importance des progrès que permet ce nouveau plan.

« Augmenter l’investissement en recherche et en innovation est la clé de la prospérité économique », affirme Monsieur Thérien. « Cela est particulièrement vrai dans une économie un peu fragile comme la nôtre. Les mesures concrètes annoncées par le ministre Bachand vont redonner un élan à la recherche et au développement au Québec, et apporter le changement de contexte dont notre collectivité avait absolument besoin. »

L’Université McGill est un chef de file au Canada parmi les universités à forte intensité de recherche et cela se traduit en termes de moyenne par professeur à plein temps de fonds alloués à la recherche subventionnée et de publications évaluées par des pairs. Elle se démarque par sa réputation et son rayonnement à l’échelle internationale.

Pour plus d'information :
Céline Poissant
Université McGill
Tél.:514-398-6751
celine.poissant@mcgill.ca

 

La Fédération des cégeps accueille favorablement la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation

Montréal, le 6 décembre 2006 - Selon la Fédération des cégeps, la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation comporte des mesures significatives pour intensifier l’action des collèges en matière de recherche, de transfert et d’innovation. « Le potentiel de recherche des cégeps, qui est encore trop souvent sous-exploité, est reconnu et mis à contribution dans la Stratégie dévoilée aujourd’hui par le gouvernement du Québec », a affirmé M. Gaëtan Boucher, président-directeur général de la Fédération des cégeps.

La Stratégie gouvernementale accorde une grande importance à la valorisation du savoir et à son transfert vers l’entreprise — une orientation qui rejoint très directement les collèges à travers leurs 31 centres de transfert de technologie. Ainsi, la Stratégie prévoit un montant de 12,6 M$ sur trois ans pour les centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), ce qui leur permettra de renforcer leur expertise et de se développer, tout en étant bien préparés à assumer les risques propres à tout projet d’innovation technologique. La Stratégie prévoit également une aide de 10 M$ sur trois ans pour les entreprises qui décideront de conduire des projets d’innovation ou d’adaptation technologique avec l’un ou l’autre des CCTT du réseau collégial.

À travers leurs activités en R&D dans des secteurs clés de l’économie, les centres collégiaux de transfert de technologie sont pleinement engagés dans le processus d’innovation au Québec. Ils concluent des alliances stratégiques avec l’industrie, soutiennent la compétitivité des entreprises et assurent le transfert des résultats de la recherche fondamentale à la recherche appliquée. Le Réseau Trans-tech, un organisme partenaire de la Fédération des cégeps qui regroupe les 31 CCTT, considère que ces centres pourraient devenir de véritables interfaces entre les universités et la PME québécoise, en assurant un transfert des technologies qui soit le plus large possible.

Parmi les mesures de la Stratégie figure également l’augmentation du soutien aux chercheurs de collège, principalement ceux qui travaillent au sein des centres de transfert de technologie. Les cégeps exercent un véritable leadership dans la recherche en éducation, participent aux circuits de la recherche disciplinaire et sont devenus, au fil des années, le lieu par excellence de la recherche technologique au Québec. La qualité de leur action en ces matières repose très largement sur celle de leurs chercheurs et de leurs chercheuses. C’est pourquoi la Fédération accueille positivement l’annonce d’un montant de 6 M$ pour qu’un plus grand nombre d’enseignantes et d’enseignants du collégial puissent être dégagés de leur tâche d’enseignement en vue de réaliser des activités de recherche.

Par ailleurs, la Stratégie prévoit des sommes pour le développement de nouveaux outils qui stimuleront l’intérêt des jeunes, dont ceux du collégial, pour les carrières scientifiques et technologiques. La Fédération des cégeps s’en réjouit et partage elle-même cet objectif, à travers l’organisation du concours intercollégial Science, on tourne! Elle reçoit également favorablement l’annonce de sommes destinées à soutenir les pratiques pédagogiques innovantes chez le personnel enseignant, entre autres celui des collèges.

« Les cégeps forment un maillon essentiel de l’effort de recherche, de transfert et d’innovation au Québec. Ils veulent poursuivre dans cette voie, comme en témoigne le Rapport sur l’innovation dévoilé cet automne par la Fédération et le Conseil de la science et de la technologie. La Stratégie gouvernementale mise notamment sur la contribution des cégeps, et sur celle du personnel qui y œuvre, pour positionner le Québec sur l’échiquier du savoir », a conclu M. Gaëtan Boucher.

Pour plus d'information:
Caroline Tessier,
directrice des communications,
Tél.:(514) 381-8631, poste 2337

 

La recherche universitaire, c’est beaucoup plus que de l’innovation

Montréal, le 6 décembre 2006 - La (FQPPU) souhaiterait pouvoir « louanger » le gouvernement du Québec d’avoir consenti aux universités des moyens financiers plus substantiels à des fins de recherche. Elle doit plutôt s’inquiéter du fait qu’il profite du lancement de sa stratégie de la recherche et de l’innovation pour accentuer la soumission de la recherche universitaire aux impératifs économiques.

La recherche universitaire est de première importance pour le développement de la société. Elle doit être pertinente, c’est-à-dire accroître la connaissance de l’être humain et de ses rapports au monde. Tout en reconnaissant l’importance de la contribution de la recherche au développement économique et à la solution de problèmes réels, la FQPPU considère que les impératifs économiques et la recherche de solutions immédiates ne peuvent prescrire aux universités et aux professeures et professeurs des orientations et des décisions en matière de recherche universitaire.

Pourtant, le soutien public québécois à la recherche universitaire relève désormais essentiellement du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. Les universités ont ainsi perdu, de la part de l’État québécois, la reconnaissance du lien entre l’enseignement et la recherche, lien essentiel afin de concrétiser leurs missions spécifiques au plan de la recherche. Dans sa stratégie Un Québec innovant et prospère, le gouvernement québécois met sans équivoque la recherche universitaire au service des intérêts économiques et incite les universités à établir des partenariats étroits avec les entreprises, ce qui vient renforcir une tendance déjà lourde de conséquences pour la recherche fondamentale et tout particulièrement pour les sciences humaines.

À ce propos, la conclusion du document gouvernemental ne laisse aucun doute sur la conception réductrice que le gouvernement québécois entretient de la recherche universitaire, à savoir une composante du système d’innovation et une assise du développement de produits commercialisables. Si la recherche universitaire peut contribuer à l’innovation, elle peut faire beaucoup plus.

La FQPPU réclame aussi pour la recherche universitaire un rôle fondamental dans le développement d’une société éduquée, juste, démocratique. Elle souhaite que le vaste potentiel humain présent dans les universités puisse être soutenu non seulement pour contribuer à l’essor commercial du Québec mais aussi à son essor culturel, social et politique.

Sachant que le premier ministre Jean Charest et le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, M. Raymond Bachand réclament pour le Québec d’être à l’avant-garde de la valorisation des connaissances, répétant les discours maintes fois entendus dans tous les pays de l’OCDE, la FQPPU s’interroge sérieusement sur la capacité des élus d’innover au plan des politiques de développement.

Pour plus d'information:
Secrétariat de la FQPPU :
Tél.:(514) 843-5953

 

Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation : un réveil tardif, des éléments intéressants mais du travail reste à faire

Montréal, le 6 décembre 2006 - Le Conseil national des cycles supérieurs de la Fédération étudiante universitaire du Québec (CNCS-FEUQ) constate qu’après quatre budgets désastreux pour la recherche et l’innovation, le gouvernement Charest semble enfin se soucier de la pertinence de doter le Québec d’une stratégie pour la recherche et l’innovation.

En effet, si la Stratégie annonce des investissements intéressants pour le soutien financier aux étudiants, la recherche en région, la formation en milieu pratique et la participation des chercheurs québécois à des projets internationaux, le CNCS déplore que ces mesures ne soient présentées qu’en toute fin de mandat. « Cette stratégie aurait dû être complétée au cours de la première année de mandat du gouvernement. Elle est présentée après que le Québec ait accumulé trois ans de retard en recherche », explique Philippe-Olivier Giroux, président du CNCS.

À titre d’exemple, le redressement budgétaire proposé pour les fonds subventionnaires québécois est intéressant mais survient après que ces fonds aient subi des compressions de près de 39 M$ depuis l’arrivée au pouvoir de M. Charest. Néanmoins, l’augmentation consentie dans le cadre de la stratégie aura un impact positif sur les étudiants car elle permettra l’octroi de 900 nouvelles bourses de recherche à un moment où le Québec en a le plus besoin.

Par ailleurs, le CNCS compte suivre de près l’évolution des dossiers de l’assurance-accident pour les étudiants-chercheurs et de l’admissibilité des bourses d’étude au Régime québécois d’assurance parentale, deux mesures dont le CNCS se réjouit et auxquelles le gouvernement devra donner suite le plus rapidement possible. En effet, les étudiants-chercheurs doivent pouvoir bénéficier de conditions de vie propices à la poursuite de leurs études.

Concernant le processus de propriété intellectuelle, la maximisation des retombées de la recherche publique ne devra en aucun cas se faire au détriment des droits des chercheurs. En ce sens, le CNCS s’assurera de participer activement aux travaux de la table de concertation annoncée dans la Stratégie.

Finalement, si la Stratégie prévoit des moyens concrets pour maximiser les retombées économiques de la recherche en sciences appliquées et en santé, elle évacue presque complètement le volet des sciences sociales et humaines, pourtant essentiel à l’avenir du Québec. « Indépendamment des défis économiques, il est vital que le Québec investisse également dans la recherche et l’innovation sociale. Le gouvernement devra se pencher sur cette question au plus vite », explique le président du CNCS, Philippe-Olivier Giroux, « Si cette Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation présente des éléments intéressants, il n’en demeure pas moins que beaucoup de travail reste à accomplir » .

Le Conseil national des cycles supérieurs de la Fédération étudiante universitaire du Québec représente près de 30 000 étudiantes et étudiants des cycles supérieurs des universités du Québec.

Pour plus d'information
Anne-Marie LaBrèque
Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)
Téléphone : (514) 396-3380,
Téléavertisseur : (514) 230-6398