Montréal : Éducation et qualité de vie dans la région métropolitaine

Montréal : Éducation et qualité de vie dans la région métropolitaine

Le douze décembre dernier, la Fondation du Grand Montréal rendait public son premier bilan sur la santé de la région métropolitaine, intitulé Signes vitaux du Grand Montréal. Ce rapport, qui sera publié annuellement, «pose un regard statistique sur différents secteurs de la vie communautaire : le travail, les inégalités socioéconomiques, l'éducation, la santé et le bien-être, le logement, le transport, la sécurité, l'environnement, les arts et la culture, la diversité et l'intégration, l'appartenance et la participation.»

Le rapport réunit des informations à partir d'une foule de sources statistiques, et les présente de façon claire et accessible. En éducation, on apprend que Montréal est une ville assez paradoxale, car avec 4,2 % de sa population qui fréquente l'université, elle se classe en 2e rang en Amérique du Nord, tout juste derrière Boston. En même temps, la grande région de Montréal affiche un taux de 8,3 % des adultes de 20 à 64 ans n'ayant pas complété une 9e année d'études. Ça place Montréal au dernier rang des agglomérations urbaines, la moyenne canadienne étant de 6 %.

Heureusement, il y a l'éducation des adultes. Si l'ensemble du Québec a connu une hausse des inscriptions en formation générale des adultes de l'ordre de 21 %, l'île de Montréal a connu pour sa part une hausse de 31,2 %. Le rapport souligne le fait que «c'est la clientèle masculine (44,1 %) qui a fait la différence à Montréal, tandis que dans l'ensemble du Québec la croissance des deux clientèles a été identique.» Enfin, l'éducation des adultes a contribué à hausser le taux réel d'obtention d'un premier diplôme du secondaire. En 2004-2005, ce taux était de 87 % sur l'île, soit 1,7 % de plus que dans l'ensemble du Québec et 3,3 % de plus que l'année précédente.


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Cet article a été publié originellement sur le site Espace alpha le 9 janvier 2007.