La Fédération des femmes du Québec se joint au mouvement étudiant pour exiger le gel des frais de scolarité

La Fédération des femmes du Québec se joint au mouvement étudiant pour exiger le gel des frais de scolarité

MONTREAL, le 15 fév. /CNW Telbec/ - La Fédération des femmes du Québec se joint au mouvement étudiant pour exiger le gel des frais de scolarité. "Il est de la responsabilité des gouvernements provincial et fédéral de financer davantage nos universités. Augmenter les frais de scolarité risque d'entraver sérieusement l'accessibilité aux études" déclare Michèle Asselin, présidente de la FFQ. Dans toute société développée, l'éducation est et demeure un outil formidable d'émancipation et de développement. Il s'agit d'un acquis à préserver à tout prix. On ne saurait remettre en question la très grande nécessité de favoriser l'accessibilité aux études au plus grand nombre possible. Quand on sait que la très forte majorité des emplois créés actuellement requièrent une main-d'oeuvre qualifiée, des efforts supplémentaires devraient être consentis dans le but de préserver la gratuité de l'éducation aux niveaux primaire et secondaire et de maintenir le gel des frais de scolarité aux niveaux supérieurs. Rappelons que l'accès à l'éducation est l'un des éléments qui a permis le plus aux femmes de faire des avancées majeures en matière d'égalité. Malheureusement, dans les faits, plusieurs femmes sont forcées de renoncer ou d'abandonner leur projet d'études, faute de ressources financières suffisantes. C'est le cas, notamment, des femmes responsables de familles monoparentales pour lesquelles le programme de prêts et bourses est mal adapté en ne couvrant pas suffisamment les frais de subsistance et les frais de garde atypique. De plus, une partie de la pension alimentaire pour enfant continue d'être considérée dans le calcul des prêts et bourses. -30- Source : Fédération des femmes du Québec - http://www.ffq.qc.ca http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/February2007/15/c8841.html