Le Regroupement des organismes volontaires d'éducation populaire (ROVEP) a dévoilé les résultats de l'analyse d'un jeu questionnaire distribué dans différents groupes communautaires québécois. Ce questionnaire visait à vérifier si les activités d'ÉPA permettait d'améliorer l'autonomie des personnes, leur rôle de citoyen et leur santé physique et mentale.

En tout, 598 personnes provenant de 46 organismes locaux et de 11 régions du Québec, ont répondu à ce questionnaire. L'analyse présentée dans le ROVEP Action du mois d'avril porte plus spécifiquement sur les réponses des participants et participantes des groupes de la région de l'Abitibi-Temiscamingue.

« En Bref...

Fait marquant: plus des trois quarts des répondant(e)s soulignent que leur participation à des activités d'éducation populaire dans les groupes communautaires à amélioré leur qualité de vie, leur santé physique et psychologique. En effet, la baisse du niveau d'angoisse, un meilleur contrôle sur son état de santé, un meilleur sommeil, et une capacité à rire et à avoir du plaisir plus souvent ont été mentionnés par les répondants et répondantes. Ce qui amène le ROVEP a lancer une piste de recherche intéressante: «combien la Régie de l'assurance médicaments du Québec économise-t-elle grâce au travail des groupes communautaires en éducation populaire?».

Un projet de recherche qui analysera l'ensemble des données recueillies par ce jeu questionnaire est en développement. Il sera effectué en collaboration avec Joanne Otis, une chercheure de l'UQÀM afin de démontrer les retombées de l'éducation populaire.

Consultez:

• «Améliorer la santé, développer l'autonomie et la capacité citoyenne: voilà à quoi sert l'éducation populaire autonome!» dans l'édition d'avril 2007 du ROVEP Action sur le site du ROVEP