La corruption dans le domaine de l'éducation est un problème mondial selon un rapport de l'UNESCO
30 mai – Appels d'offres truqués, détournements de fonds, perception illégale de droits d'inscription, fraude aux examens et autres pratiques malhonnêtes nuisent gravement aux systèmes éducatifs du monde entier et coûtent des milliards de dollars aux gouvernements, selon un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le rapport, publié en anglais et intitulé « Corrupt schools, corrupt universities: What can be done » [La corruption à l'école et à l'université : quelles solutions ?] sera présenté publiquement à Paris le 6 juin, indique un communiqué publié aujourd'hui.
C'est le fruit de plusieurs années de recherches sur les thèmes de l'éthique et la corruption réalisées par l'Institut international de l'UNESCO pour la planification de l'éducation (IIPE).
Ce rapport analyse la nature et l'étendue de ce problème, son coût pour les sociétés, et définit des moyens permettant d'y remédier.
Il contient plusieurs études de cas concernant différentes régions du monde qui révèlent la grande diversité des pratiques de corruption existant aussi bien dans les pays riches que dans les pays pauvres, indique le communiqué.
Ses auteurs, les spécialistes de l'éducation Jacques Hallak et Muriel Poisson, formulent également une série de recommandations quant à la façon d'aborder ce problème, et fournissent plusieurs exemples de pays où l'adoption de mesures relativement simples a permis de faire disparaître presque totalement ces pratiques malhonnêtes.