Le gouvernement facilite l'accès a l'éducation et le développement de l'expertise dans les régions

Le gouvernement facilite l'accès a l'éducation et le développement de l'expertise dans les régions

Québec, le 5 juin, 2007 - La ministre de l'Education, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, Mme Michelle Courchesne, a annoncé que le gouvernement du Québec poursuit la réalisation de son engagement de faciliter l'accès à l'éducation dans les régions. «De façon à répondre aux importants besoins de main-d'oeuvre qualifiée pour maintenir la compétitivité et le développement économique des régions, nous annonçons la reconnaissance de quatre nouveaux centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) et la mise en place du programme d'études révisé Technologie de l'électronique industrielle dans vingt-trois cégeps, répartis dans 14 régions du Québec, à compter de septembre 2007.

Nouveaux centres collégiaux de transfert de technologie

La ministre a annoncé que les régions de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent et de Montréal ont été sélectionnées à la suite d'un appel de projets lancé en décembre 2006 pour accueillir les quatre nouveaux centres. Rappelons que les projets déposés par les cégeps ont été évalués par deux jurys externes, l'un pour la pertinence et l'autre pour la qualité, en fonction de critères préétablis. Les quatre propositions retenues bénéficieront d'une subvention annuelle de 250 000 $, comprenant 150 000 $ du ministère de l'Education, du Loisir et du Sport, et 100 000 $ du ministère du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation.

Il s'agit des propositions suivantes :

- le TechnoCentre éolien Gaspésie-les-Iles (Centre CORUS), au Cégep de la Gaspésie et des Iles;

- le Service de recherche et d'expertise en transformation des produits forestiers (SEREX), au Cégep de Rimouski;

- le Centre de développement de bioproduits du Québec, au Cégep de La Pocatière, en collaboration avec l'Institut de technologie agroalimentaire;

- l'Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire (ITEGA), au Collège de Maisonneuve.

»Notre gouvernement a pris l'engagement d'investir dans l'éducation afin d'assurer la prospérité du Québec. La reconnaissance de quatre nouveaux CCTT est la concrétisation même de cette volonté. Les activités de ces centres auront des retombées importantes sur la formation scientifique et technique de même que sur la prospérité du Québec et des régions où ils sont implantés. En plus d'enrichir les connaissances et l'expertise accumulées dans leurs domaines respectifs, les CCTT assurent une meilleure adéquation entre les besoins de main-d'oeuvre et la formation spécialisée«, a affirmé la ministre.

La reconnaissance de ces quatre nouveaux centres porte à 35 le nombre total de CCTT à travers le Québec. Cette initiative fait suite à l'engagement gouvernemental de hausser à 45 le nombre de CCTT au terme d'un deuxième mandat. Elle s'inscrit aussi dans la foulée de la Stratégie québécoise de la recherche et de l'innovation, annoncée en décembre 2006, dans laquelle le gouvernement prévoit consacrer 28,6 millions de dollars aux CCTT et aux activités liées à l'innovation dans les collèges.

Mise en place du programme Technologie de l'électronique industrielle

Le ministère de l'Education, du Loisir et du Sport a réservé 21 048 200 $, dans son plan triennal des immobilisations 2005-2008, pour l'implantation du nouveau programme Technologie de l'électronique industrielle dans les différents cégeps. Cette somme servira à l'acquisition d'équipement. »L'actualisation de ce programme vient concrétiser notre volonté d'offrir des formations adaptées aux exigences du marché de l'emploi et à la fine pointe des avancées technologiques«, a indiqué la ministre.

Le programme conduit à l'obtention d'un diplôme d'études collégiales, prépare les étudiants à travailler au sein d'entreprises des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, dans des domaines tels que la première transformation des métaux, la foresterie, la chimie, la pharmaceutique, l'alimentation, la fabrication de matériel électrique ou l'imprimerie.

La révision du programme a été effectuée en tenant compte d'études et d'analyses portant sur l'organisation de la maintenance de la machinerie de production dans l'industrie manufacturière. De plus, elle a fait l'objet de consultations auprès de partenaires du domaine de l'enseignement et du milieu du travail, dont l'Ordre des ingénieurs du Québec et l'Ordre des technologues professionnels du Québec.

Les nouveaux modes de maintenance et d'organisation du travail, l'implantation des normes ISO, la législation applicable et les développements technologiques continus sont autant de facteurs qui ont été pris en considération dans l'élaboration de la nouvelle formation. Ainsi, le programme révisé ne comporte plus de voies de spécialisation. Celles-ci ont été fusionnées puisque les tâches et responsabilités qui leur sont liées sont maintenant fondues dans l'exercice des professions en électronique industrielle.

»Je suis fière de faire partie d'un gouvernement qui croit fermement à la nécessité d'appuyer l'essor des régions en facilitant l'accès à une éducation de qualité et en favorisant le développement d'une expertise vigoureuse. Nous soutenons ainsi la formation au collégial, parce que nous avons la conviction profonde que le Québec a besoin de la vitalité et de la diversité économiques des régions afin de pouvoir toujours prospérer davantage et se démarquer face à la compétitivité internationale«, a conclu la ministre.

 


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