Lancement du projet Gutenberg Canada: Vers une offre de 10 millions de livres en français à télécharger

Lancement du projet Gutenberg Canada: Vers une offre de 10 millions de livres en français à télécharger

Logo du GPLe Projet Gutenberg, qui offre des livres numériques à télécharger, vient de lancer son site canadien (www.gutenberg.ca).

Au tronc commun de quelque 200 titres déjà en ligne sur différents portails satellites (Gutenberg Europe, Gutenberg Australie, etc.) se sont ajoutés, le 1er juillet, une douzaine de nouveau titres -- autobiographies, romans, livres d'enfants -- essentiellement en anglais. Mais le webmestre Mark Akrigg promet de nouveaux titres francophones d'ici quelques semaines, dont le Journal à rebours de Colette.

Une poignée de vieux titres québécois étaient déjà accessibles en un clic de souris, dont Maria Chapdelaine de Louis Hémon, les récits de voyage de Jacques-Cartier au Canada et L'Influence d'un livre de Philippe Aubert de Gaspé.

«Nous espérons offrir 10 millions de livres en français d'ici 14 ans», indique Michael Hart, grand manitou du livre numérique qui a fondé le premier projet Gutenberg (www.gutenberg.org) bien avant Google en 1971! À l'époque, il héritait d'un compte d'utilisateur sur l'ordinateur central d'un important laboratoire du campus de l'Université de l'Illinois. Il avait alors amorcé le projet en numérisant la Déclaration d'indépendance américaine du 4 juillet, puis ont suivi la Charte des droits, l'oeuvre de Shakespeare, la Bible. D'où le lancement du satellite canadien le 1er juillet.

À ce point-ci, l'ensemble des projets Gutenberg cumule plus de 100 000 titres numérisés. Bien sûr, il s'agit en très grande majorité (98 %) d'ouvrages appartenant au domaine public, de romans et d'essais canadiens, mais aussi de titres internationaux. Au pays, les oeuvres sont libres de droit d'auteur 50 ans après la mort de leur auteur.

En quoi la bibliothèque Gutenberg se distingue-t-elle de Google Books ou de projets de numérisation des bibliothèques universitaires ou nationales?

>>> Lisez la suite de cet article de Frédérique Doyon dans le journal Le Devoir, édition du 3 juillet 2007.