Les Canadien[ne]s ont consacré moins de temps à l'écoute de la radio en 2006
Écoute de la radio Automne 2006
Le mardi 26 juin 2007 - Les Canadiens ont consacré moins de temps à l'écoute de la radio pour se divertir en 2006 qu'ils ne l'avaient fait au cours des années précédentes, particulièrement les adolescents et les jeunes adultes. Bon nombre d'entre eux semblent préférer les lecteurs de musique numériques et les services de musique en ligne.
En moyenne, les Canadiens ont passé 18,6 heures par semaine à écouter la radio pendant la «semaine de mesure» l'automne dernier, en baisse par rapport aux 19,1 heures par semaine enregistrées en 2005. Depuis l'automne de 1999, alors que l'écoute de la radio atteignait un sommet, cette moyenne a diminué de près de deux heures.
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Les femmes âgées continuent d'être les auditrices les plus assidues, ayant indiqué 22,7 heures d'écoute par semaine, ce qui constitue un chiffre presque inchangé depuis 2005. Chez les hommes âgés, le temps d'écoute a légèrement fléchi, passant de 20,3 heures à 19,5 heures par semaine.
La Société Radio-Canada (SRC) a été la plus populaire, tant chez les hommes âgés que chez les femmes âgées. Elle a en revanche été la moins écoutée chez les jeunes adultes.
L'écoute de la radio n'a augmenté que dans trois provinces en 2006, soit à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.
Les résidents de la Nouvelle-Écosse ont le plus écouté la radio, soit 20,4 heures par semaine. Il s'agissait de 3,5 heures de plus chaque semaine que les habitants de la Colombie-Britannique, où on observait le niveau d'écoute le plus bas au pays (16,9 heures).
Les plus fortes baisses ont été enregistrées en Saskatchewan, à l'Île-du-Prince-Édouard et au Québec. Chez les francophones du Québec, le temps d'écoute de la radio a diminué d'une heure entière par semaine. Toutefois, les Québécois anglophones ont écouté la radio de langue anglaise pendant 20,8 heures par semaine, ce qui représente un sommet en ce qui a trait à l'écoute de la radio parmi toutes les provinces.
Les auditeurs de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard occupaient les deuxième et troisième places respectivement et suivaient de près les anglophones du Québec.
La musique contemporaine pour adultes accapare plus du cinquième du temps d'écoute au pays
Dans l'ensemble, le premier choix radiophonique des Canadiens était encore la musique contemporaine pour adultes.
À l'automne de 2006, cette formule des stations a accaparé 22,3 % du temps d'écoute des Canadiens, suivie des succès souvenirs et du rock (13,9 %). La musique contemporaine pour adultes représentait le premier choix des auditeurs du Nouveau-Brunswick, du Québec et de l'Ontario.
Dans le classement général des formules de 2006, la SRC a repris la troisième place, ayant affiché une part d'écoute de 11,6 % de l'écoute totale.
La part de la SRC avait chuté sous les 9 % l'année précédente, en raison d'un lock-out décrété par la direction, lequel a coïncidé avec la période de l'enquête.
Figurant aux quatrième et cinquième places, les stations à prédominance verbale et celles diffusant de la musique country enregistraient chacune un temps d'écoute d'environ le dixième du temps d'écoute total.
Le choix de la formule des stations diffère considérablement d'une province à l'autre. La musique country constituait le premier choix des auditeurs en Saskatchewan, à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, en Alberta et au Manitoba.
La SRC est demeurée un choix populaire en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse, où elle représentait quelque 17 % du temps d'écoute total et y occupait la deuxième place pour ces deux provinces.
Cependant, la radio publique était la moins populaire en Alberta, ne retenant que 8,4 % de l'auditoire total. La musique country ainsi que les succès souvenirs et le rock étaient de loin les formules préférées en Alberta.
Les stations à prédominance verbale étaient extrêmement populaires à Terre-Neuve-et-Labrador, accaparant presque 30 % des auditeurs de la province. Il s'agissait d'un net contraste par rapport aux autres provinces de l'Atlantique, où la part d'écoute des stations à prédominance verbale était presque nulle.
>>> Pour lire ce communiqué dans sa version intégrale: rendez-vous sur le site Le Quotidien de Statistique Canada.