Apprentissage en direct : Facteurs associés à l’utilisation de l’Internet à des fins éducatives

Apprentissage en direct : Facteurs associés à l’utilisation de l’Internet à des fins éducatives

Un rapport de Larry McKeown et Cathy Underhill de la Division des sciences, de l’innovation et de l’information électronique de Statistique Canada.

Sommaire

De l’accès aux répercussions
De nombreux Canadiens utilisent l’Internet pour différentes raisons
Qui utilise l’Internet à des fins d’éducation?
Les utilisateurs à des fins d’éducation font un grand usage d’Internet
La recherche est l’utilisation liée à l’éducation la plus répandue

Résumé

L’Internet a fondamentalement changé la façon dont de nombreux Canadiens mènent leurs activités quotidiennes. En 2005, environ un quart (26 %) des Canadiens adultes, ce qui représente quelque 6,4 millions de personnes, ont utilisé l’Internet à des fins d’éducation, de formation ou de travail scolaire. Comme on s’y attendait, les personnes plus jeunes et les étudiants étaient plus susceptibles de déclarer ce type d’utilisation. Les résidents urbains étaient également plus susceptibles que leurs homologues des régions rurales et des petites villes d’utiliser l’Internet à des fins d’éducation, de formation ou de travail scolaire. Ceci peut rendre compte, en partie, du taux d’utilisation plus faible de l’Internet parmi les personnes vivant dans des régions rurales et des petites villes, même après avoir pris en compte d’autres facteurs, notamment l’âge, le revenu et la scolarité15.

Parmi les Canadiens qui ont utilisé l’Internet à des fins d’éducation, de formation et de travail scolaire, environ les deux tiers (66 %) l’ont fait afin de trouver de l’information pour effectuer des travaux scolaires ou résoudre des problèmes. Environ un quart (26 %) l’ont fait pour l’éducation à distance, l’auto-apprentissage ou des cours par correspondance. Alors que les résidents des régions rurales et des petites villes étaient moins susceptibles que leurs homologues des régions urbaines à déclarer utiliser l’Internet à des fins de recherche pour leurs travaux, ils étaient plus susceptibles de déclarer le faire pour l’éducation à distance, l’auto-apprentissage ou pour des cours par correspondance.

Le taux plus élevé d’éducation à distance déclaré par les Canadiens des régions rurales et des petites villes était dû en grande partie à des personnes vivant dans des communautés subissant moins l’influence des centres urbains (c. à d. les ZIM faibles à nulles). L’éducation en direct peut-elle contribuer à réduire les obstacles potentiels à l’accès à l’éducation, notamment le coût et la distance? Il s’agit là d’une question stratégique importante. Il semble que les utilisateurs de l’Internet des régions rurales et des petites villes éloignées sont en fait plus susceptibles d’utiliser l’Internet pour l’éducation à distance. Une recherche plus poussée sur cette question s’impose, mais cette constatation laisse croire que l’Internet et son infrastructure peuvent être mis à profit comme outil pour contribuer à surmonter l’obstacle que représente la distance pour l’éducation.