20e anniversaire de la décriminalisation de l'avortement : appel à la prise de parole
Bonjour à toutes et à tous,
Comme vous le savez, le lundi 28 janvier prochain, nous célébrerons le 20e anniversaire de la décriminalisation de l'avortement. Il semble que certains médias commencent déjà à parler du sujet. À cet effet, La Presse publie un article dans l'édition d'aujourd'hui et propose des questions aux lectrices-lecteurs sur le sujet, questions qui sont assez biaisées.
Je vous invite à vous faire entendre et à lire, au cours des prochains jours, alors que la question de l'avortement risque d'occuper l'espace médiatique. Nous organisons une conférence de presse, et une lettre d'opinion a également été envoyée dans les principaux médias écrits. Il serait également important que des citoyennes et des citoyens prennent la parole, et faire en sorte que les messages qui passent dans les médias ne soient pas seulement ceux qui questionnent le nombre d'avortements par exemple. À nous de remettre les pendules à l'heure et de s'assurer que le message en faveur du libre choix ait aussi sa tribune.
Ci-dessous, l'article et les questions publiés dans La Presse.
Monika Dunn
Coordonnatrice
Fédération du Québec pour le planning des naissances
Ces derniers mois, des confrontations ouvertement hostiles se sont produites entre associations étudiantes pro-choix et groupes d'étudiants pro-vie sur plusieurs campus canadiens.
Les étudiants pro-choix veulent limiter le droit d'expression des étudiants pro-vie, interdire l'affichage de documentation antiavortement et refuser tout financement aux clubs pro-vie. Selon Doug Diaczuk, un étudiant de l'Université Lakehead, ces mesures sont justifiées parce que «plusieurs étudiants sont bouleversés par la campagne d'affiches pro-vie».
Mais que fait-on de la liberté d'expression sur la place publique, particulièrement en rapport aux lois et aux politiques publiques et, sans doute, à la liberté de religion et de conscience?
Pour réduire au silence les groupes pro-vie, on les identifie comme étant religieux - un péché mortel dans le lexique pro-choix - et évangélisateurs. Il est regrettable que la question de l'avortement puisse être réduite au seul enjeu religieux, parce que cela nous empêche de définir et de comprendre la gamme complète de motifs qui font perdurer ce conflit majeur.
Voici quelques-unes de ces raisons.
[...]
Accéder à la version intégrale de ce texte.
À quelques jours du 20e anniversaire de la décriminalisation de l'avortement par la Cour suprême du Canada, croyez-vous qu'il soit encore opportun d'en discuter? Pensez-vous qu'il se pratique trop d'avortements et qu'il est trop facile d'y avoir accès? Faites-nous part de votre opinion ou de votre expérience dans de brefs courriels. Nous publierons un échantillon des textes reçus au cours des prochains jours.
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Accéder à la version intégrale de ce texte.
Comme vous le savez, le lundi 28 janvier prochain, nous célébrerons le 20e anniversaire de la décriminalisation de l'avortement. Il semble que certains médias commencent déjà à parler du sujet. À cet effet, La Presse publie un article dans l'édition d'aujourd'hui et propose des questions aux lectrices-lecteurs sur le sujet, questions qui sont assez biaisées.
Je vous invite à vous faire entendre et à lire, au cours des prochains jours, alors que la question de l'avortement risque d'occuper l'espace médiatique. Nous organisons une conférence de presse, et une lettre d'opinion a également été envoyée dans les principaux médias écrits. Il serait également important que des citoyennes et des citoyens prennent la parole, et faire en sorte que les messages qui passent dans les médias ne soient pas seulement ceux qui questionnent le nombre d'avortements par exemple. À nous de remettre les pendules à l'heure et de s'assurer que le message en faveur du libre choix ait aussi sa tribune.
Ci-dessous, l'article et les questions publiés dans La Presse.
Monika Dunn
Coordonnatrice
Fédération du Québec pour le planning des naissances
La Presse, le jeudi 24 janvier 2008
« Un sujet tabou »
« Un sujet tabou »
Margaret Somerville, directrice du Centre de médecine, d'éthique et de droit de l'Université McGill.
Ces derniers mois, des confrontations ouvertement hostiles se sont produites entre associations étudiantes pro-choix et groupes d'étudiants pro-vie sur plusieurs campus canadiens.
Les étudiants pro-choix veulent limiter le droit d'expression des étudiants pro-vie, interdire l'affichage de documentation antiavortement et refuser tout financement aux clubs pro-vie. Selon Doug Diaczuk, un étudiant de l'Université Lakehead, ces mesures sont justifiées parce que «plusieurs étudiants sont bouleversés par la campagne d'affiches pro-vie».
Mais que fait-on de la liberté d'expression sur la place publique, particulièrement en rapport aux lois et aux politiques publiques et, sans doute, à la liberté de religion et de conscience?
Pour réduire au silence les groupes pro-vie, on les identifie comme étant religieux - un péché mortel dans le lexique pro-choix - et évangélisateurs. Il est regrettable que la question de l'avortement puisse être réduite au seul enjeu religieux, parce que cela nous empêche de définir et de comprendre la gamme complète de motifs qui font perdurer ce conflit majeur.
Voici quelques-unes de ces raisons.
[...]
Accéder à la version intégrale de ce texte.
La Presse, le jeudi 24 janvier 2008
« L'avortement, un débat clos? »
« L'avortement, un débat clos? »
À quelques jours du 20e anniversaire de la décriminalisation de l'avortement par la Cour suprême du Canada, croyez-vous qu'il soit encore opportun d'en discuter? Pensez-vous qu'il se pratique trop d'avortements et qu'il est trop facile d'y avoir accès? Faites-nous part de votre opinion ou de votre expérience dans de brefs courriels. Nous publierons un échantillon des textes reçus au cours des prochains jours.
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Accéder à la version intégrale de ce texte.