Nom@d : Un projet qui prend fin, une réussite qui se poursuit

Nom@d : Un projet qui prend fin, une réussite qui se poursuit

 

Alma, le 12 mars 2008 – Les membres du comité de gestion du projet Nomad sont heureux d’annoncer les excellents résultats qu’ils ont obtenus. Ils présentent un bilan local et outre frontière révélateur de la qualité du travail accompli.

C’est avec fierté que les membres du comité de gestion annoncent avoir largement dépassé leurs objectifs initiaux. Ce comité est composé d’un représentant des cinq partenaires au projet. Il est formé du Centre de lecture et d’écriture La CLÉ (Lucie Harvey), du Collège d’Alma (Maryse Grenon), de la Commission scolaire du Lac-Saint-Jean (Suzanne Bilodeau), de la Société d’aide au développement de la collectivité Lac-Saint-Jean-Est (Langis Lavoie) et du Réseau des SADC du Québec (Jolin Ferland).

 Photo des membre du comité de gestion du projet Nomad. Dans l'ordre habituel : Langis Lavoie (Société d’aide au développement de la collectivité Lac-Saint-Jean-Est), Lucie Harvey (Centre de lecture et d’écriture La CLÉ), Suzanne Bilodeau (Commission scolaire du Lac-Saint-Jean) et Maryse Grenon (Collège d’Alma). Est absent de la photo Jolin Ferland (Réseau des SADC du Québec).
Le projet Nomad, en tant que projet pilote, devait desservir en priorité une clientèle locale répondant à un ensemble de critères. Ses responsables présentent toutefois une communauté d’apprentissage de 2 600 membres répartis dans 76 pays dont 500 membres proviennent de la région du Lac-Saint-Jean-Est. Ces membres profitent d’un réseau communautaire gratuit comprenant une offre de 50 formations abordant différents sujets. Le comité de gestion précise que plus de 250 personnes habitant au Lac-Saint-Jean-Est vivaient avec une difficulté socioéconomique ou un éloignement géographique limitant leur accès aux ressources éducatives du milieu au moment de leur inscription. Selon le rapport d’évaluation externe, ces personnes étaient majoritairement âgées entre 35 et 54 ans et 75 % étaient des femmes. Les membres inscrits reconnaissaient avoir obtenu un diplôme d’études secondaires ou moins dans 70 % des cas et 64 % d’entre eux révélaient compter sur un revenu familial de 30 000 $ et moins. Finalement, 80% d’entre eux vivaient en couple avec ou sans enfant. Ces apprenants se sont dits satisfaits à 98 % des services reçus. Puisque tous les efforts du projet convergeaient vers la satisfaction des besoins de cette clientèle, ce dernier résultat est plus qu’honorable. Toujours selon le rapport d’évaluation externe, ce sont les communications publiques ainsi que les placements médias qui ont permis de rejoindre ces individus en si grand nombre.

Les membres du comité de gestion rappellent qu’initialement Nomad visait à former 100 individus et à développer 20 courtes formations. « Avec le nombre d’inscriptions atteint, nous pouvons présumer que ce projet a répondu à un réel besoin », extrapole monsieur Langis Lavoie, directeur des services à la collectivité de la SADC Lac-Saint-Jean-Est et responsable de ce projet pilote de formation à distance. Il faut se souvenir que le lancement officiel a eu lieu le 30 janvier 2007, soit il y a à peine plus d’un an, et qu’en un seul mois le nombre total d’inscriptions dépassait l’objectif.

Ces résultats étonnants découlent d’une gestion optimale des ressources disponibles. À l’aide d’un financement du Bureau des technologies de l’apprentissage du Canada ainsi que des ressources monétaires et matérielles des partenaires, trois ressources humaines furent embauchées auxquelles se sont joints des employés ponctuels et des stagiaires. Tout ce beau monde s’est investi à développer un produit adapté, de qualité professionnelle et très performant. « Nous avons usé d’ingéniosité sur le plan humain et technique » explique monsieur Lavoie. « Chaque décision était prise en fonction d’un rendement maximum. Par exemple, nous avons choisi un logiciel libre de droit, évitant ainsi de débourser des dizaines de milliers de dollars en droit d’utilisation, pour un rendement supérieur; nous avons organisé un concours pendant la semaine des adultes en formation, ce qui nous a ouvert les portes de toutes les maisons du Saguenay—Lac-Saint-Jean gratuitement; nous avons formé des intervenants d’organismes du milieu, qui devenaient formateurs ou diffuseurs du projet » poursuit-il, en énumérant plusieurs façons efficaces d’atteindre leurs buts. La synergie des partenaires et la collaboration des organismes communautaires ont aussi contribué à la réussite de ce travail collectif.

Malgré la fin du projet pilote, les 50 formations demeurent accessibles gratuitement sur le Web. La population y aura accès ainsi qu’au soutien technique et pédagogique par l’entremise de tuteurs ou de tutrices bénévoles. D’autres formations pourront également être ajoutées. Ainsi, l’apprentissage en ligne continuera sur Nomad autant pour les membres actuels que pour les nouveaux membres qui s’ajoutent à la communauté.

Pour en savoir plus, les partenaires du projet Nomad invitent la population à consulter le sommaire des résultats au www.nomad.qc.ca qui sera disponible sous peu.

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Source :
Caroline Brassard
Coordonnatrice du projet Nomad
418 668-3148 poste 119
cbrassard@sadc.lacstjean.qc.ca