Enquête NETendances 2007 : Les Québécois passent au Web participatif
(Montréal, le 19 mars 2008) – Internet n’est définitivement plus un phénomène marginal au Québec. Non seulement 4,4 millions d’adultes québécois l’ont désormais adopté mais plus d’un million se laissent aujourd’hui séduire par certaines applications du Web participatif et du Web 2.0 (réseaux sociaux, blogues, wikis, baladodiffusion, etc.). Voilà l’un des principaux constats tirés de NETendances 2007, la plus vaste enquête jamais réalisée sur l’utilisation d’Internet au Québec. Amorcé en novembre 1999, ce sondage effectué par Léger Marketing pour le compte du CEFRIO, a permis d’interviewer à ce jour plus de 140 000 Québécois sur leurs habitudes de navigation et leur propension à faire du commerce électronique.
En constante évolution
« À notre étonnement, l’adoption d’Internet poursuit toujours sa progression au Québec; passant d’une moyenne de 66 % d’adultes à l’avoir utilisé sur une base régulière en 2006 à 71 % en 2007. Et plus les Québécois acquièrent de l’expérience sur le Web, plus ils sont enclins à en explorer les nouvelles avenues, déclare Najoua Kooli, directrice de projet, CEFRIO. »
Ainsi, pour la première fois en 2007, NETendances s’est intéressée à l’univers des applications Web 2.0 qui supposent une certaine participation des internautes. À ce chapitre, l’enquête nous apprend que 17 % des adultes ont joint des réseaux sociaux de type Facebook ou LinkedIn, ce qui représente un million de Québécois. L’enquête dévoile aussi que 16 % des adultes québécois font usage de la balladodiffusion, 15 % déposent des photos sur des sites de partage d’images tels que Picasa ou Flickr et 11 % donnent accès à des vidéos en les plaçant sur des sites tels YouTube ou TonTuyau. Enfin, phénomène plus marginal, 5 % sont abonnés à des fils RSS utilisés notamment pour la diffusion d'alertes et de nouvelles sur Internet.
En outre, NETendances révèle que même si encore peu de Québécois tiennent leur propre blogue (8 %), ces zones d’influence gagnent en popularité. En effet, 26 % des adultes québécois consultent régulièrement des carnets Web contre 20 % en 2006, ce qui porte le nombre de nouveaux utilisateurs à 800 000 depuis 2005. De la même façon, 19 % des adultes québécois utilisent des wikis sans nécessairement y apporter leur contribution (par ex. : Wikipédia).
« Depuis des années, nous utilisons les données quantitatives et qualitatives de NETendances pour enrichir les stratégies Web de nos clients et l'efficacité de leurs projets, explique Philippe Le Roux, président de l’agence Internet VDL2. Aujourd’hui, le croisement de ces informations avec celles de notre département de cybermétrie démontre que le Web 2.0 est plus qu’une tendance. Le phénomène est entré dans les moeurs d’une partie significative de la population. Il s’agit désormais d’une composante fondamentale des stratégies Internet des organisations. »
Et qui sont les plus grands adeptes de ces nouvelles applications ? Les hommes et les jeunes adultes (18 – 34 ans) se démarquent nettement du peloton. Une fois de plus les résultats confirment que ces deux groupes sont souvent les premiers à adopter les technologies émergentes. Toutefois, si la tendance se maintient le fossé numérique s’amenuisera avec le temps comme c’est le cas pour le taux de branchement où l’écart entre les hommes (74 %) et les femmes (69 %) tend aujourd’hui à disparaître.
Communiquer d’abord, se divertir ensuite
Dans la même veine, NETendances 2007 nous apprend que de plus en plus d’adultes québécois disposent d’une adresse courriel (67 %) et que sensiblement le même nombre (65 %) utilisent ce moyen pour communiquer avec leurs parents ou amis. La discussion en direct sur Internet gagne également en popularité : 32 % clavardent (texte seulement) alors que 11 % sont passés au mode vidéo (son et image).
Côté divertissement en ligne, la croissance se poursuit également : 27 % des Québécois écoutent ou téléchargent de la musique (22 % en 2006), 16 % jouent sur Internet (15 % en 2006) et 20 % y visionnent ou téléchargent des vidéos (13 % en 2006). Dans le dernier cas, la proportion a doublé depuis la première mesure effectuée en décembre 2005 (10 %).
L’adoption de fonctionnalités plus complexes va également de pair avec l’accessibilité à la haute vitesse. Ainsi, NETendances révèle que 72 % des adultes du Québec habitent un domicile branché et que la majorité d’entre eux (83 %) sont désormais abonnés à la large bande. Nouvelle mesure cette année : 28 % des Québécois disposent d’un accès sans fil (wifi). L’ordinateur portatif (22 %) et le téléphone portable (8 %) sont les deux appareils les plus utilisés pour y accéder.
Le déploiement massif de la haute vitesse sur le territoire québécois a également permis à un nouveau phénomène d’émerger. Au cours de la dernière année, la téléphonie IP et par câble a littéralement explosé au Québec passant de 16 % d’abonnés en 2006 à 44 % en 2007.
Transactions en ligne
Après avoir connu une certaine stagnation au cours des dernières années, le commerce électronique a fracassé un nouveau sommet en 2007. Ainsi, un million d’adultes québécois (19 %) achètent désormais chaque mois sur Internet (15 % en 2006). Rappelons qu’en 2001, ce pourcentage atteignait à peine 6 %. Le lèche-vitrine virtuel compte également plus d’adeptes : 30 % des Québécois utilisent aujourd’hui Internet pour se renseigner sur un produit et conclure ensuite leur achat en magasin.
Le fait que les Québécois soient moins méfiants que par le passé à utiliser leur carte de crédit pour acheter en ligne n’est sûrement pas étranger à cette hausse. Aujourd’hui, près de la moitié (47 %) considère ce mode de paiement très ou assez sécuritaire alors qu’ils étaient moins du tiers avant 2004.
Toutefois, les sites gouvernementaux et ceux des institutions financières inspirent toujours plus confiance aux Québécois que ceux des commerçants en ligne et ce, malgré les tentatives d’hameçonnage que subit le secteur bancaire. Ainsi, le nombre d’adultes qui font des transactions financières en ligne (payer des factures, imprimer des relevés bancaires, effectuer des virements, transférer des fonds) a encore crû pour atteindre 41 % (37 % en 2006).
Gouvernement en ligne
En outre, NETendances nous apprend que les Québécois fréquentent davantage les sites gouvernementaux. En 2007, 33 % des adultes ont visité un site du gouvernement du Québec (28 % en 2006), 29 % un site du gouvernement du Canada (24 % en 2006) et 17 % un site municipal (11 % en 2006). D’ailleurs, lors des élections provinciales tenues en mars 2007, 28 % des Québécois se sont informés sur des sites d’actualités relatives à l’élection, 17 % ont visité des sites Web de partis ou de candidats et 9 % ont consulté ou participé à des blogues sur le sujet.
Notons en terminant que l’enquête NETendances 2007 a été rendue possible grâce au soutien financier de Services Québec, un organisme gouvernemental dont la mission est d’offrir aux citoyens et aux entreprises du Québec un guichet unique pour leur permettre un accès simplifié à des services publics, et de l’agence Internet VDL2 qui développe des stratégies d’affaires, conçoit des campagnes marketing et couvre l'ensemble des activités Internet (conception, développement applicatif, design graphique).
Le CEFRIO est un centre de liaison et de transfert qui regroupe près de 160 membres universitaires, industriels et gouvernementaux ainsi que 57 chercheurs associés et invités. Sa mission : aider les organisations à être plus productives et à contribuer au bien-être des citoyens en utilisant les technologies de l'information comme levier de transformation et d'innovation. En partenariat, le CEFRIO réalise partout au Québec des projets de recherche, d’expérimentation et de veille stratégique sur l’appropriation des TI. Ces projets touchent l'ensemble des secteurs de l'économie québécoise tant privé que public. Les activités du CEFRIO sont financées en majeure partie par ses membres et par le gouvernement du Québec, son principal partenaire financier.
En constante évolution
« À notre étonnement, l’adoption d’Internet poursuit toujours sa progression au Québec; passant d’une moyenne de 66 % d’adultes à l’avoir utilisé sur une base régulière en 2006 à 71 % en 2007. Et plus les Québécois acquièrent de l’expérience sur le Web, plus ils sont enclins à en explorer les nouvelles avenues, déclare Najoua Kooli, directrice de projet, CEFRIO. »
Ainsi, pour la première fois en 2007, NETendances s’est intéressée à l’univers des applications Web 2.0 qui supposent une certaine participation des internautes. À ce chapitre, l’enquête nous apprend que 17 % des adultes ont joint des réseaux sociaux de type Facebook ou LinkedIn, ce qui représente un million de Québécois. L’enquête dévoile aussi que 16 % des adultes québécois font usage de la balladodiffusion, 15 % déposent des photos sur des sites de partage d’images tels que Picasa ou Flickr et 11 % donnent accès à des vidéos en les plaçant sur des sites tels YouTube ou TonTuyau. Enfin, phénomène plus marginal, 5 % sont abonnés à des fils RSS utilisés notamment pour la diffusion d'alertes et de nouvelles sur Internet.
En outre, NETendances révèle que même si encore peu de Québécois tiennent leur propre blogue (8 %), ces zones d’influence gagnent en popularité. En effet, 26 % des adultes québécois consultent régulièrement des carnets Web contre 20 % en 2006, ce qui porte le nombre de nouveaux utilisateurs à 800 000 depuis 2005. De la même façon, 19 % des adultes québécois utilisent des wikis sans nécessairement y apporter leur contribution (par ex. : Wikipédia).
« Depuis des années, nous utilisons les données quantitatives et qualitatives de NETendances pour enrichir les stratégies Web de nos clients et l'efficacité de leurs projets, explique Philippe Le Roux, président de l’agence Internet VDL2. Aujourd’hui, le croisement de ces informations avec celles de notre département de cybermétrie démontre que le Web 2.0 est plus qu’une tendance. Le phénomène est entré dans les moeurs d’une partie significative de la population. Il s’agit désormais d’une composante fondamentale des stratégies Internet des organisations. »
Et qui sont les plus grands adeptes de ces nouvelles applications ? Les hommes et les jeunes adultes (18 – 34 ans) se démarquent nettement du peloton. Une fois de plus les résultats confirment que ces deux groupes sont souvent les premiers à adopter les technologies émergentes. Toutefois, si la tendance se maintient le fossé numérique s’amenuisera avec le temps comme c’est le cas pour le taux de branchement où l’écart entre les hommes (74 %) et les femmes (69 %) tend aujourd’hui à disparaître.
Communiquer d’abord, se divertir ensuite
Dans la même veine, NETendances 2007 nous apprend que de plus en plus d’adultes québécois disposent d’une adresse courriel (67 %) et que sensiblement le même nombre (65 %) utilisent ce moyen pour communiquer avec leurs parents ou amis. La discussion en direct sur Internet gagne également en popularité : 32 % clavardent (texte seulement) alors que 11 % sont passés au mode vidéo (son et image).
Côté divertissement en ligne, la croissance se poursuit également : 27 % des Québécois écoutent ou téléchargent de la musique (22 % en 2006), 16 % jouent sur Internet (15 % en 2006) et 20 % y visionnent ou téléchargent des vidéos (13 % en 2006). Dans le dernier cas, la proportion a doublé depuis la première mesure effectuée en décembre 2005 (10 %).
L’adoption de fonctionnalités plus complexes va également de pair avec l’accessibilité à la haute vitesse. Ainsi, NETendances révèle que 72 % des adultes du Québec habitent un domicile branché et que la majorité d’entre eux (83 %) sont désormais abonnés à la large bande. Nouvelle mesure cette année : 28 % des Québécois disposent d’un accès sans fil (wifi). L’ordinateur portatif (22 %) et le téléphone portable (8 %) sont les deux appareils les plus utilisés pour y accéder.
Le déploiement massif de la haute vitesse sur le territoire québécois a également permis à un nouveau phénomène d’émerger. Au cours de la dernière année, la téléphonie IP et par câble a littéralement explosé au Québec passant de 16 % d’abonnés en 2006 à 44 % en 2007.
Transactions en ligne
Après avoir connu une certaine stagnation au cours des dernières années, le commerce électronique a fracassé un nouveau sommet en 2007. Ainsi, un million d’adultes québécois (19 %) achètent désormais chaque mois sur Internet (15 % en 2006). Rappelons qu’en 2001, ce pourcentage atteignait à peine 6 %. Le lèche-vitrine virtuel compte également plus d’adeptes : 30 % des Québécois utilisent aujourd’hui Internet pour se renseigner sur un produit et conclure ensuite leur achat en magasin.
Le fait que les Québécois soient moins méfiants que par le passé à utiliser leur carte de crédit pour acheter en ligne n’est sûrement pas étranger à cette hausse. Aujourd’hui, près de la moitié (47 %) considère ce mode de paiement très ou assez sécuritaire alors qu’ils étaient moins du tiers avant 2004.
Toutefois, les sites gouvernementaux et ceux des institutions financières inspirent toujours plus confiance aux Québécois que ceux des commerçants en ligne et ce, malgré les tentatives d’hameçonnage que subit le secteur bancaire. Ainsi, le nombre d’adultes qui font des transactions financières en ligne (payer des factures, imprimer des relevés bancaires, effectuer des virements, transférer des fonds) a encore crû pour atteindre 41 % (37 % en 2006).
Gouvernement en ligne
En outre, NETendances nous apprend que les Québécois fréquentent davantage les sites gouvernementaux. En 2007, 33 % des adultes ont visité un site du gouvernement du Québec (28 % en 2006), 29 % un site du gouvernement du Canada (24 % en 2006) et 17 % un site municipal (11 % en 2006). D’ailleurs, lors des élections provinciales tenues en mars 2007, 28 % des Québécois se sont informés sur des sites d’actualités relatives à l’élection, 17 % ont visité des sites Web de partis ou de candidats et 9 % ont consulté ou participé à des blogues sur le sujet.
Notons en terminant que l’enquête NETendances 2007 a été rendue possible grâce au soutien financier de Services Québec, un organisme gouvernemental dont la mission est d’offrir aux citoyens et aux entreprises du Québec un guichet unique pour leur permettre un accès simplifié à des services publics, et de l’agence Internet VDL2 qui développe des stratégies d’affaires, conçoit des campagnes marketing et couvre l'ensemble des activités Internet (conception, développement applicatif, design graphique).
Le CEFRIO est un centre de liaison et de transfert qui regroupe près de 160 membres universitaires, industriels et gouvernementaux ainsi que 57 chercheurs associés et invités. Sa mission : aider les organisations à être plus productives et à contribuer au bien-être des citoyens en utilisant les technologies de l'information comme levier de transformation et d'innovation. En partenariat, le CEFRIO réalise partout au Québec des projets de recherche, d’expérimentation et de veille stratégique sur l’appropriation des TI. Ces projets touchent l'ensemble des secteurs de l'économie québécoise tant privé que public. Les activités du CEFRIO sont financées en majeure partie par ses membres et par le gouvernement du Québec, son principal partenaire financier.