Former un plus grand nombre d'adultes, une préoccupation de premier ordre pour les cégeps
MONTREAL, le 27 mars /CNW Telbec/ - A l'occasion de la 6e édition de la Semaine québécoise des adultes en formation, qui se déroulera du 29 mars au 4 avril 2008, la Fédération des cégeps joint sa voix à celle de l'Institut de coopération pour l'éducation des adultes (ICEA), organisateur de l'événement, pour inviter un plus grand nombre d'adultes à s'engager dans une démarche continue d'apprentissage.
"Non seulement le Québec enregistre-t-il des pénuries de main-d'oeuvre dans plusieurs secteurs de l'économie mais, en plus, cette main-d'oeuvre doit être de plus en plus qualifiée. Nous devons donc faire en sorte que davantage d'adultes complètent leur formation collégiale, se recyclent ou se perfectionnent, dans leur propre intérêt et dans celui de la société", a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Gaetan Boucher.
Un rôle incontournable
En 2007-2008, environ 23 000 adultes suivent une formation collégiale. Lorsqu'on observe l'évolution du marché du travail, on constate que le volume d'activités des cégeps en formation continue et l'éventail des publics qu'ils servent sont appelés à croître de manière significative. En effet, jusqu'à 70 % des emplois nouveaux et de substitution exigent aujourd'hui un diplôme postsecondaire, et l'on prévoit que la moitié environ des 238 000 emplois qui seront créés au Québec d'ici 2010 nécessiteront une formation postsecondaire. Dans ce contexte, les cégeps jouent un rôle stratégique qu'il importe de renforcer. La formation à temps partiel, qui correspond aux attentes des personnes en emploi, doit être relancée et l'inscription à des cours hors programme doit être rendue possible. Les cégeps doivent également pouvoir déployer leurs services de reconnaissance des acquis et des compétences pour les rendre accessibles à tous les adultes, y compris les immigrants, et leur offrir la formation manquante s'il y a lieu.
Dans cette perspective, les mesures et les ressources découlant du Pacte pour l'emploi - une stratégie gouvernementale qui vient appuyer les initiatives déjà en place dans les collèges pour assurer la formation de la main-d'oeuvre des entreprises -, ainsi que le plan d'action 2008-2013 qui doit être déposé l'automne prochain dans le cadre de la révision de la Politique gouvernementale d'éducation des adultes et de formation continue, devront permettre le plein développement des services de formation continue. Les collèges travaillent depuis toujours en étroite collaboration avec les acteurs économiques de leur région pour arrimer les formations qu'ils offrent à la réalité des entreprises et ainsi aider les adultes inscrits en formation continue à acquérir un bagage adéquat pour s'accomplir sur le plan personnel et professionnel.
"Devant l'ampleur des besoins, les cégeps s'attendent à disposer bientôt de toutes les marges de manoeuvre nécessaires pour agir pleinement, et avec souplesse, auprès de tous les adultes", a conclu M. Boucher.
"Non seulement le Québec enregistre-t-il des pénuries de main-d'oeuvre dans plusieurs secteurs de l'économie mais, en plus, cette main-d'oeuvre doit être de plus en plus qualifiée. Nous devons donc faire en sorte que davantage d'adultes complètent leur formation collégiale, se recyclent ou se perfectionnent, dans leur propre intérêt et dans celui de la société", a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Gaetan Boucher.
Un rôle incontournable
En 2007-2008, environ 23 000 adultes suivent une formation collégiale. Lorsqu'on observe l'évolution du marché du travail, on constate que le volume d'activités des cégeps en formation continue et l'éventail des publics qu'ils servent sont appelés à croître de manière significative. En effet, jusqu'à 70 % des emplois nouveaux et de substitution exigent aujourd'hui un diplôme postsecondaire, et l'on prévoit que la moitié environ des 238 000 emplois qui seront créés au Québec d'ici 2010 nécessiteront une formation postsecondaire. Dans ce contexte, les cégeps jouent un rôle stratégique qu'il importe de renforcer. La formation à temps partiel, qui correspond aux attentes des personnes en emploi, doit être relancée et l'inscription à des cours hors programme doit être rendue possible. Les cégeps doivent également pouvoir déployer leurs services de reconnaissance des acquis et des compétences pour les rendre accessibles à tous les adultes, y compris les immigrants, et leur offrir la formation manquante s'il y a lieu.
Dans cette perspective, les mesures et les ressources découlant du Pacte pour l'emploi - une stratégie gouvernementale qui vient appuyer les initiatives déjà en place dans les collèges pour assurer la formation de la main-d'oeuvre des entreprises -, ainsi que le plan d'action 2008-2013 qui doit être déposé l'automne prochain dans le cadre de la révision de la Politique gouvernementale d'éducation des adultes et de formation continue, devront permettre le plein développement des services de formation continue. Les collèges travaillent depuis toujours en étroite collaboration avec les acteurs économiques de leur région pour arrimer les formations qu'ils offrent à la réalité des entreprises et ainsi aider les adultes inscrits en formation continue à acquérir un bagage adéquat pour s'accomplir sur le plan personnel et professionnel.
"Devant l'ampleur des besoins, les cégeps s'attendent à disposer bientôt de toutes les marges de manoeuvre nécessaires pour agir pleinement, et avec souplesse, auprès de tous les adultes", a conclu M. Boucher.