Chercheurs et praticiens au diapason

CHICOUTIMI – Si les chercheurs du Département des sciences de l'éducation et de psychologie peuvent réaliser des recherches pertinentes qui collent à la réalité de l'éducation, c'est en partie grâce au Consortium régional de recherche en éducation. La directrice du consortium et professeure à ce Département, Pauline Minier, est particulièrement fière de tout ce qui a été accompli en dix ans. Jeudi dernier, une quarantaine d'invités étaient rassemblés à l'UQAC pour célébrer le dixième anniversaire du regroupement.

Madame Minier explique que la mission du consortium est de faciliter la collaboration entre les praticiens et les chercheurs. « Nous voulons développer une culture de recherche avec le milieu pratique de l'enseignement. Nous voulons réaliser des recherches sur mesure pour les professionnels », souligne la professeure-chercheuse. Elle ajoute que les nouvelles connaissances développées sont le résultat d'une étroite collaboration entre les enseignants sur le terrain et les chercheurs de l'UQAC. « L'objectif est que les recherches répondent aux besoins du milieu », mentionne la directrice. Elle spécifie qu'il s'agit d'une pratique très novatrice qui existe seulement à l'UQAC. « Actuellement, nous sommes les seuls, mais l'Université du Québec en Outaouais souhaite aussi mettre en place une telle association et nous allons les aider. »

Partenaires

Plusieurs partenaires importants se sont joints au regroupement pour améliorer l'éducation en région et alimenter une véritable culture de recherche. Les premiers partenaires du consortium sont les quatre commissions scolaires de la région, les quatre collèges et l'UQAC. D'autres organismes préoccupés par la formation professionnelle et la formation continue font également partie du regroupement.

Concrètement, Mme Minier précise que le consortium aide à la formulation des projets de recherche, favorise la constitution d'équipes de recherche, offre un soutien méthodologique, accorde de l'aide financière, diffuse les connaissances acquises par les recherches et, finalement, regroupe les personnes concernées par la recherche en éducation. Cependant, le principal atout du regroupement demeure la collaboration entre les praticiens et les chercheurs. La directrice soutient que le point de vue des praticiens est au premier plan, que c'est à partir de leurs observations et de leur compréhension que commencent les recherches. De leur côté, les chercheurs agissent comme des collaborateurs pour trouver des moyens pour améliorer la pratique.

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Source et suite de cet article de Catherine Bergeron: http://www.uqac.ca/uqactualite/categorie.php?type=Portail%20UQAC&date=20080401091857