Favoriser l'éducation pour contrer l'analphabètisme au Québec
Extrait -
Article de Nathalie Côté, 3 mai 2008
Source - La Seigneurie
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En Montérégie, 9% de la population avait moins de neuf années de scolarité en 2001. « Même si la scolarisation n'explique pas à elle seule l'analphabétisme, elle nous sert d'indicateur puisque l'alphabétisme s'acquiert principalement à l'école et, dans tous les pays, on constate un lien entre le niveau d'instruction et l'alphabétisme », indique-t-on à la Fondation pour l'alphabétisation.
Au sein de la Commission scolaire des Patriotes, on retrouve un groupe en alphabétisation au Centre de formation du Richelieu, à McMasterville. « On y retrouve entre 12 et 15 élèves en moyenne. Mais environ 60% sont davantage en francisation qu'en alphabétisation pure. Il s'agit de nouveaux arrivants qui ont de la difficulté avec le français, indique Céline Frenette, directrice du centre. Des gens qui sont seulement en alphabétisation, nous en avons quatre ou cinq par année. »
Classe à Saint-Amable
Comme la ville de Saint-Amable est la plus défavorisée du territoire de la commission scolaire, le centre y a également ouvert un groupe d'une quinzaine de personnes l'an dernier. Parmi les élèves, on retrouvait plusieurs jeunes mamans dont la grossesse avait interrompu les études.
«Nous avions des élèves du niveau d'alphabétisation à la première secondaire environ. Un nouveau groupe sera d'ailleurs formé à la fin de septembre. Nous sommes actuellement en période de recrutement. Un autre [groupe] sera aussi créé à Saint-Jean-Baptiste, souligne Mme Frenette. Nous avons développé cette façon de faire parce que les gens ne se déplacent pas. De cette manière, on arrive à aller les chercher.»
C'est qu'il n'est pas aisé de convaincre les personnes analphabètes, qui ont souvent eu de mauvaises expériences sur les bancs d'école, de retourner en classe.
(...)
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Source - La Seigneurie
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Près d'une personne sur deux en arrache avec la lecture et l’écriture
Au Québec, 800 000 personnes de 16 à 65 ans sont analphabètes et 49% se situent en dessous du seuil « souhaité » pour fonctionner aisément en société. Des statistiques qui demeurent pratiquement inchangées depuis 10 ans.En Montérégie, 9% de la population avait moins de neuf années de scolarité en 2001. « Même si la scolarisation n'explique pas à elle seule l'analphabétisme, elle nous sert d'indicateur puisque l'alphabétisme s'acquiert principalement à l'école et, dans tous les pays, on constate un lien entre le niveau d'instruction et l'alphabétisme », indique-t-on à la Fondation pour l'alphabétisation.
Au sein de la Commission scolaire des Patriotes, on retrouve un groupe en alphabétisation au Centre de formation du Richelieu, à McMasterville. « On y retrouve entre 12 et 15 élèves en moyenne. Mais environ 60% sont davantage en francisation qu'en alphabétisation pure. Il s'agit de nouveaux arrivants qui ont de la difficulté avec le français, indique Céline Frenette, directrice du centre. Des gens qui sont seulement en alphabétisation, nous en avons quatre ou cinq par année. »
Classe à Saint-Amable
Comme la ville de Saint-Amable est la plus défavorisée du territoire de la commission scolaire, le centre y a également ouvert un groupe d'une quinzaine de personnes l'an dernier. Parmi les élèves, on retrouvait plusieurs jeunes mamans dont la grossesse avait interrompu les études.
«Nous avions des élèves du niveau d'alphabétisation à la première secondaire environ. Un nouveau groupe sera d'ailleurs formé à la fin de septembre. Nous sommes actuellement en période de recrutement. Un autre [groupe] sera aussi créé à Saint-Jean-Baptiste, souligne Mme Frenette. Nous avons développé cette façon de faire parce que les gens ne se déplacent pas. De cette manière, on arrive à aller les chercher.»
C'est qu'il n'est pas aisé de convaincre les personnes analphabètes, qui ont souvent eu de mauvaises expériences sur les bancs d'école, de retourner en classe.
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