Les compétences numériques et la maîtrise de l’information, facteurs clés du développement
20-05-2008 (Kuala Lumpur) - Les compétences numériques et la maîtrise de l’information vont devenir des facteurs clés du processus de développement, a déclaré hier Abdul Waheed Khan, sous-directeur général de l’UNESCO pour la Communication et l’Information, devant les participants de la réunion annuelle de l’Alliance mondiale pour les TIC au service du développement à Kuala Lumpur.
M. Khan présidait un groupe sur le “Financement novateur pour les TIC et le développement : investissements en ressources humaines pour atteindre les Objectifs du Millénaire” au Forum mondial sur l’accès, la connectivité et les mécanismes novateurs de financement de l’Alliance mondiale pour les TIC au service du développement. Il a souligné que la fracture numérique était moins un problème d’équipement et de technologie qu’une affaire de contenu, de valeur et de compétences humaines entre ceux qui peuvent accéder à l’information et au savoir et ceux qui n’en ont pas les capacités.
Comme l’a expliqué M. Khan, la formation à la maîtrise de l’information, concept beaucoup plus large que la formation aux TIC, devient un facteur clé du développement des sociétés du savoir. Les compétences en matière de formation à la maîtrise de l’information détermineront dans l’avenir les modalités d’apprentissage des individus, leur expression culturelle et leur participation sociale. Si l’on veut vraiment atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, la maîtrise de l’information doit devenir aussi courante dans nos sociétés que savoir lire et écrire.
La réunion annuelle de l’Alliance mondiale TIC et développement qui s’achève aujourd’hui à Kuala Lumpur (Malaisie) a réuni pendant trois jours des partenaires pour travailler à la mise en œuvre de projets d’envergure dans le domaine des TIC.
Le Conseil stratégique, dont l’UNESCO est membre, et le Comité directeur se sont également réunis à Kuala Lumpur afin d’étudier les prochaines orientations pour atteindre les objectifs de l’Alliance mondiale. Ils ont examiné et défini les moyens de mettre en œuvre le Plan d’action de l’Alliance mondiale.
La réunion annuelle de l’Alliance mondiale des Nations Unies pour les TIC au service du développement réunissait l’Union internationale des télécommunications et la Banque mondiale, aux côtés de la Banque islamique de développement, la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) ainsi que de représentants de la société civile, du monde universitaire et d’autres organisations régionales et internationales.