Tenue de la 53e session ministérielle de la Conférence des Ministres de l’Education des pays ayant le français en partage

Tenue de la 53e session ministérielle de la Conférence des Ministres de l’Education des pays ayant le français en partage

La CONFEMEN œuvre pour la promotion de l’éducation et de la formation professionnelle et technique. Elle représente un espace de valeurs partagées, d’expertise et de solidarité agissante dans lequel s’enracine notre appartenance au monde francophone.

La Conférence des Ministres de l’Education des pays ayant le français en partage se réunit tous les deux ans. Elle constitue l’instrument privilégié qui permet aux Etats et gouvernements du Nord et du Sud de conjuguer leurs efforts en vue de développer leurs systèmes éducatifs. Son rôle est d’orienter les politiques éducatives dans les pays ayant le français en partage, à travers les décisions et recommandations prises lors de la Session ministérielle.

Communiqué

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET PERSPECTIVES

Les ministres de la CONFEMEN se penchent sur les axes d’amélioration de l’accès, de la qualité et de la mobilisation des ressources.

 

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Caraquet (Canada/Nouveau-Brunswick), le 05 juin 2008 – Du 02 au 07 juin 2008, Caraquet, la capitale de l’Acadie, accueille les participants à la 53e session ministérielle de la CONFEMEN sur le thème
«Enseignement secondaire et perspectives».

La cérémonie officielle d’ouverture s’est déroulée le jeudi 05 juin 2008 dans la salle du théâtre de l’école polyvalente Louis-MAILLOUX de Caraquet sous la présidence de M. Hédard Albert, ministre du Mieux-être, de la Culture et du Sport, ministre responsable de la Francophonie et représentant du premier ministre du Nouveau-Brunswick, et en présence de plusieurs invités de marque d’Acadie et d’ailleurs.

Cinq allocutions ont été prononcées au cours de ladite cérémonie, dont celle du nouveau président en exercice, M. Kelly LAMROCK, qui a exprimé son engagement et son enthousiasme de prendre les rênes de la CONFEMEN et de traduire dans les faits les attentes de ses membres. Il a également rendu hommage à son prédécesseur dont il a salué la rigueur et les qualités de manager ainsi qu’à la Secrétaire générale, Mme Adiza HIMA à l’endroit de qui il a dit toute sa sympathie, eu égard à tous les services qu’elle a rendus et qu’elle continue de rendre à l’institution.

En ouvrant les travaux, le ministre Hédard Albert a affirmé que « nous sommes honorés et touchés que vous ayez choisi notre coin du monde pour votre 53e ministérielle de la Conférence des ministres de l’Éducation des pays ayant le français en partage ».

Dans son allocution, le Ministre nigérien de l’Éducation nationale, Président en exercice sortant de la CONFEMEN, le Dr Ousmane Samba Mamadou, a affirmé que « le thème que nous avons choisi pour cette session, à savoir Enseignement secondaire et perspectives, est pertinent à plus d’un titre ». Il a notamment précisé que les progrès enregistrés au primaire posent de nouveaux défis, en particulier par rapport au sort des jeunes qui achèvent le cycle primaire, par rapport à l’alimentation du primaire en maîtres qualifiés et performants, ainsi qu’à la transition entre la scolarisation universelle et le développement économique ».

Quant à Mme HIMA Adiza, Secrétaire Générale de la CONFEMEN, elle a notamment indiqué que « les acteurs de l’éducation doivent montrer une plus grande cohésion, investir davantage dans l’enseignement secondaire, privilégier une approche holistique de l’éducation, mais également convenir de regarder dans la même direction et traduire concrètement dans les faits, les principes et règles de conduite partenariale sur lesquels ils se seraient entendus ».

Le Directeur de l’Éducation et de la Formation à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), M. Soungalo Ouedraogo, a souligné pour sa part, que « l’OIF et la CONFEMEN, en tant qu’intervenants légitimes de la Francophonie institutionnelle dans le secteur de l’éducation, ont établi au fil des années un solide partenariat ».

Le clou de la cérémonie d’ouverture a été sans conteste la passation de pouvoir entre le président en exercice sortant et son successeur. Outre la tenue traditionnelle nigérienne (un boubou, un bonnet et un turban) qu’il a fait porter à M. Kelly qui s’est prêté au jeu avec beaucoup de plaisir, le ministre Samba Mamadou lui a également remis pour la circonstance un bâton de commandement et une mallette en cuir.

Durant les quatre premiers jours, les correspondants nationaux membres de la Commission administrative et financière (CAF) et du Bureau ont fait le point sur l’état de la situation de l’enseignement secondaire et ont réfléchi sur des pistes éventuelles de développement de cet ordre d’enseignement dont le rôle dans le développement économique et social durable est incontestable.

Parmi les points passés en revue au cours des réunions précédentes et dont les résultats des travaux seront soumis aux ministres durant leur session (plénière et ateliers), il y a le projet de document « Enseignement secondaire et perspectives », thématique centrale de la 53e session ministérielle ; le bilan d’activités du biennum 2006-2008 ; le programme d’activités et le budget y afférent au titre de l’année 2009 ; le bilan et les perspectives du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) ; le bilan 2006-2008 de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ainsi que les axes de sa programmation quadriennale 2010-2013 en matière d’éducation.

Outre les 41 États et gouvernements membres, prennent part à cette 53e session ministérielle, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et d’autres organisations internationales partenaires tels que le Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation (CSFEF), la Fédération africaine des associations des parents d’élèves et d’étudiants (FAPE), ainsi que la Banque mondiale et l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA).

 

Avec la volonté de coopérer entre pays membres et d’intégrer les systèmes éducatifs dans le processus de développement, la CONFEMEN offre un cadre d’échange et de concertation à ses 41 états et gouvernements membres sur les différents systèmes en question et leur évolution.