Elections fédérales - Les étudiants et étudiantes universitaires interpellent les partis

Elections fédérales - Les étudiants et étudiantes universitaires interpellent les partis

Communiqué

MONTREAL, QUEBEC et SHERBROOKE, QC, le 25 sept. /CNW Telbec/ - A l'occasion des élections fédérales, plusieurs associations étudiantes universitaires indépendantes du Québec interpellent les partis pour qu'ils entendent leurs revendications et qu'ils répondent aux 70 000 étudiantes et étudiants qu'elles représentent. Par le biais de leurs instances décisionnelles respectives, ces associations ont établi, au cours des derniers mois, leurs priorités en ce qui a trait à l'élection fédérale en cours.

D'abord, les étudiantes et les étudiants demandent un réinvestissement fédéral de 4 milliards de dollars par l'intermédiaire de transferts inconditionnels en éducation postsecondaire. "Les universités peinent à boucler leur budget de fonctionnement et subissent encore les contre-coups des coupures des années 1990. Alors que le gouvernement fédéral engrange des surplus, il est grand temps que les partis prennent leurs responsabilités sur cet enjeu", souligne le président de la CADEUL, Simon Bérubé.

Selon les étudiantes et étudiants des Université Laval, Sherbrooke, McGill et de l'UQAM, les programmes d'aide financière déjà existants dans les provinces doivent également être bonifiés afin de mieux répondre aux besoins des étudiantes et des étudiants et afin de favoriser l'accessibilité aux études postsecondaires.

Les associations indépendantes demandent également un investissement supplémentaire de 185 millions de dollars par année sur les sommes allouées aux organismes subventionnaires comme les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH). "Une telle initiative permettrait d'augmenter le nombre d'étudiantes et d'étudiants boursiers au Canada et ainsi de faire avancer la recherche dans ces domaines afin que nous soyons un leader mondial, non seulement de l'économie du savoir, mais aussi de la société du savoir", soutient Matthieu Max-Gessler, de l'AFELC-UQAM.

Le transport en commun constitue également une priorité des associations étudiantes indépendantes établies à Québec, Sherbrooke et Montréal. "Nous demandons au gouvernement d'être imaginatif. Certaines initiatives gouvernementales sont possibles, comme la mise en place d'un programme de subvention dédié à l'établissement de laissez-passer universels pour le transport en commun dans les établissements d'enseignement canadiens", suggère le viceprésident aux affaires externes de SSMU, Devin Alfaro.

Enfin, les étudiantes et étudiants de l'Université Laval, de l'Université de Sherbrooke et de l'UQAM demandent au gouvernement de Stephen Harper de revenir sur sa décision de couper 45 millions de dollars dans la culture. "Nous demandons à ce que les fonds en culture ne soient pas uniquement versés aux grands événements culturels, mais desservent également des initiatives à plus petite échelle et à caractère non commercial", affirme la présidente du REMDUS, Christelle Lison.
Les associations étudiantes universitaires indépendantes du Québec ont l'habitude de se réunir en table de concertation informelle afin de débattre et de discuter d'enjeux communs touchant leurs membres respectifs. Ces associations sont:

  • La Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) (28 000 membres)
  • La Student Society of McGill University (SSMU) (20 000 membres)
  • L'Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIES) (9000 membres)
  • Le Regroupement des étudiants à la maîtrise et doctorat de l'Université de Sherbrooke (REMDUS) (6000 membres)
  • L'Association des étudiantes et des étudiants du secteur des sciences de l'UQAM (AESS-UQAM) (3000 membres)
  • L'Association facultaire des étudiantes et des étudiants en lettres et communication de l'UQAM (AFELC-UQAM) (3650 membres)