Rapport de l'ONU propose des directives législatives sur la violence faite aux femmes

Rapport de l'ONU propose des directives législatives sur la violence faite aux femmes

FEM/1704 Département de l’information - Service des informations et des accréditations - New York
UN RAPPORT DES NATIONS UNIES PROPOSE DES DIRECTIVES LÉGISLATIVES SUR LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES (Adapté de l’anglais)
NEW YORK, 11 novembre (DESA) -- Un rapport publié conjointement par la Division de la promotion de la femme des Nations Unies et par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime offre un catalogue de bonnes pratiques conçues pour aider les États Membres à renforcer leur législation existante et à développer de nouvelles lois pour lutter contre la violence à l’égard des femmes. Le rapport, intitulé « Bonnes pratiques législatives sur la violence contre les femmes » fait suite à la réunion d’un groupe d’experts sur ce sujet à Vienne du 26 au 28 mai dernier et offre des directives, recommandations et commentaires, ainsi qu’un cadre-modèle pour la législation à adopter dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes. Il fait aussi le point des approches législatives les plus répandues en la matière. « L’objet de ce rapport est d’aider les États et les parties prenantes à renforcer leurs lois et à en développer de nouvelles pour lutter contre la violence à l’égard des femmes », explique Carolyn Hannan, Directrice de la Division de la promotion de la femme des Nations Unies. « Si les États ont réalisé des avancées significatives dans ce domaine, il leur reste encore beaucoup de lacunes à combler et de défis à relever ». Le droit international oblige les États à lutter contre la violence à l’égard des femmes, notamment par l’adoption de législations adaptées. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont été les premiers pays à franchir le pas en adoptant des législations dans les années 70 et au début des années 80. Depuis les années 90, de nombreux autres ont suivi cet exemple en adoptant ou réformant leur législation. Ces réformes diffèrent d’un pays à l’autre selon le type de violence visant à combattre, les mesures qu’elles préconisent ou la législation concernée (droit constitutionnel, civil ou pénal, droit de la famille). Selon l’Étude approfondie de toutes les formes de violence à l’égard des femmes publiée en 2006 par le Secrétaire général des Nations Unies, la moitié seulement des États Membres disposait, à cette date, de lois spécifiques pour lutter contre la violence domestique, et moins de la moitié d’entre eux de législations adaptées à la lutte contre le harcèlement sexuel et le trafic des femmes. En février 2008, M. Ban Ki-moon a lancé une campagne afin de mieux faire connaître la violence à l’égard des femmes et des filles et d’inciter à une plus grande volonté politique pour prévenir et combattre cette dernière, et le but d’encourager la mise en œuvre de plans d’action et le renforcement des législations au niveau national. Pour obtenir un exemplaire du rapport, veuillez contacter la Division de la promotion de la femme des Nations Unies au Département des affaires économiques et sociales, 2 UN Plaza, 12th Floor, New York, NY 10017; Fax: +1 212 963 3463; email: daw@un.org. Le rapport, actuellement disponible seulement en anglais, Good practices in legislation on violence against women, peut être consulté à l’adresse suivante: http://www.un.org/womenwatch/daw/egm/vaw_legislation_2008/vaw_legislation_2008.htm -------- Source : http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/FEM1704.doc.htm