La Commission scolaire de Montréal doit faire face à un dur constat: le nombre de décrocheurs dépasse largement le nombre de diplômés. En fait, seulement 40,7 % des élèves entrés au secondaire en 2002 ont obtenu un diplôme cinq ans plus tard.

La présidente de la CSDM, Diane De Courcy estime que la situation n'est pas unique à Montréal et que la question du décrochage a une portée nationale et relève du milieu politique. Précisant qu'en éducation il n'y a pas de résultats rapides ni de recette magique, elle ajoute que plusieurs mesures seront mises en place.

D'ici quelques semaines, la CSDM présentera son «Plan Réussir». Il s'agit d'un projet sur cinq ans, qui doit mettre de l'avant 221 solutions notamment sur la question du décrochage scolaire. Même si Mme DeCourcy se dit convaincue que son plan donnera des résultats, elle croit qu'il doit s'accompagner de mesures en amont et que la solution au décrochage passe notamment par une diminution du nombre d'élèves par classe. Elle souligne d'ailleurs que tous les partis politiques provinciaux s'étaient entendus sur la nécessité de diminuer le ratio élèves-enseignant.

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