La formation chez les Premières Nations, un besoin bien réel

La formation chez les Premières Nations, un besoin bien réel

Val-d’Or, lundi le 16 février 2009 — L’équipe du Service Premières-Nations de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) est heureuse de dévoiler les résultats de son étude des besoins de formation chez les Premières Nations. Réalisée entre le 9 juin et le 15 septembre 2008 auprès de l’ensemble des membres et organismes des Premières Nations au Québec, l’étude révèle notamment un nouveau besoin de formation dans le domaine de la foresterie et des mines.

Il s’agit effectivement d’un besoin qui n’avait pas été soulevé lors de la première étude réalisée en 2003, alors que les quatre premiers programmes de formation jugés prioritaires sont les mêmes que ceux identifiés cinq ans plus tôt. Dans l’ordre, les principaux besoins de formation identifiés par les 180 répondants sont en administration, en enseignement, en santé, en travail social et, finalement dans le domaine de la foresterie et des mines. Il est à noter que tous ces programmes sont déjà offerts à l’UQAT.

L’étude nous apprend également que les études de deuxième cycle suscitent de plus en plus d’intérêt chez les Premières Nations, alors que, d’un autre côté, la pénurie de logements constitue un obstacle de taille empêchant l’achalandage au campus de l’UQAT à Val-d’Or.

Avec des données aussi éloquentes sur les besoins en formation universitaire, l’UQAT ne peut que se réjouir de voir la construction du Pavillon Premières-Nations tirer à sa fin. En effet, l’agrandissement du campus de Val-d’Or permettra d’accueillir un plus grand nombre d’étudiants en plus de favoriser, grâce au Service Premières-Nations, un meilleur soutien aux étudiants autochtones. Janet Mark, coordonnatrice du Service Premières-Nations constate déjà un des effets positifs du nouveau pavillon : « On sent chez les visiteurs, qu’ils soient étudiants au cégep ou ailleurs, qu’ils soient allochtones ou autochtones, un désir de venir étudier dans ce nouveau pavillon. De plus, on constate que les autochtones sont fiers de ce projet et cela se traduit par une motivation supplémentaire à entamer des études universitaires. »

Pour consulter les résultats en ligne : www.uqat.ca/Firstnations/etudebesoins.asp

Source : Anne-Marie Nadeau
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue