Enquête sur les attitudes des Canadiens à l’égard de l’apprentissage de 2008

Enquête sur les attitudes des Canadiens à l’égard de l’apprentissage de 2008

Voici la troisième édition de cette enquête annuelle menée par le Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA) en collaboration avec Statistique Canada. Près de 5 500 adultes de 18 à 74 ans ont répondu à l'enquête qui aborde leur perception de l'apprentissage tout au long de la vie : l'apprentissage de la petite enfance, l'apprentissage structuré, le travail et l'apprentissage ainsi que la santé et l'apprentissage.

> Accéder à l'Enquête (Format PDF)
> Accéder à la page Internet de l'Enquête - Cette page donne accès au rapport final et à tous les documents connexes.

Quelques points saillants de l'Enquête:

L’apprentissage en milieu de travail

  • Un peu plus de la moitié (51 %) des Canadiens actifs ont reçu une formation structurée liée au travail (en vue d’obtenir un grade, un diplôme ou un certificat lié à un emploi ou à une carrière) au cours de la dernière année.
  • Les travailleurs plus âgés sont moins susceptibles de participer à une formation structurée liée au travail que ceux des groupes d’âge plus jeunes. Par exemple, seulement 35 % des adultes âgés de 55 à 64 ans ont suivi une formation au cours de la dernière année, comparativement à 67 % de ceux âgés de 18 à 24 ans.
  • Parmi les répondants qui n’avaient pas reçu de formation au cours de la dernière année, 60 % seraient plus susceptibles de participer à une formation liée au travail si les heures consacrées à celle-ci étaient rémunérées et 55 % seraient plus enclins à le faire s’ils pouvaient recevoir de l’aide pour en payer les coûts.
  • Les Canadiens possédant une scolarité élevée sont plus susceptibles de travailler pour un employeur qui appuie leur démarche de formation structurée liée au travail.

L’apprentissage lié à la santé

  • Les Canadiens sans diplôme d’études secondaires sont beaucoup moins susceptibles de consulter Internet pour obtenir de l’information sur la santé que ceux qui ont un niveau de scolarité élevé.
  • Par ailleurs, les Canadiens plus scolarisés semblent être plus sceptiques au sujet de la fiabilité de certaines sources d’information sur la santé. Parmi les Canadiens titulaires d’un diplôme universitaire, 43 % affirment ne pas utiliser les médias comme la télévision et la radio pour s’informer des questions de santé en raison de leur fiabilité, alors que seulement 18 % des Canadiens sans diplôme d’études secondaires se préoccupent de la fiabilité de telles sources.

« L’Enquête sur les attitudes des Canadiens à l’égard de l’apprentissage met en lumière la façon dont les gens abordent l’apprentissage, de l’enfance jusqu’à un âge avancé, indique Paul Cappon, président-directeur général du Conseil canadien sur l’apprentissage. Elle souligne également les nombreux facteurs qui influent sur l’apprentissage, comme le revenu et le soutien personnel et financier, ainsi que le niveau de scolarité. Il est essentiel de reconnaître de telles variables, car l’apprentissage est directement lié à la qualité de vie. »

Les résultats de l’Enquête sur les attitudes des Canadiens à l’égard de l’apprentissage se trouvent sur le site www.ccl-cca.ca/EACA2009.