« Écrits au noir », France Théoret signe un parti pris d’écriture

« Écrits au noir », France Théoret signe un parti pris d’écriture

ÉCRITS AU NOIR essais France Théoret
Dans Écrits au noir, France Théoret signe un parti pris d’écriture. Elle y décrit le féminisme comme une oeuvre au noir, dévoile les sources littéraires de la féminisation de la langue. Invoquant ses affinités, de Claude Gauvreau, Antonin Artaud, Hannah Arendt, Simone de Beauvoir, Gabrielle Roy à Elfriede Jelinek, elle prend position en faveur de l’engagement politique. Elle refuse la littérature intimiste et ses dérives. Par des réflexions passionnées, l’écrivaine réfute inconditionnellement les langues de bois, les pirouettes formalistes et la marée noire du bavardage. Être solitaire et solidaire. La formule, le condensé saisit l'imagination. L’expression ne deviendra pas un slogan, elle n’a pas d’avenir collectif. Les termes signalent l’écart. De la psychanalyse à l'autobiographie, incluant l'autoanalyse et ses risques, l'exercice de la liberté demande à désentraver le présent pour désencombrer l'avenir. - extrait Poète, romancière et essayiste, France Théoret a été membre du comité de rédaction de la revue La Barre du jour de 1967 à 1969, cofondatrice du journal féministe Les Têtes de pioche en 1976 et du magazine culturel Spirale, qu’elle a dirigé de 1981 à 1984. Elle a publié une vingtaine de titres, dont le plus récent est le roman Une belle éducation (Boréal, 2006). On peut se procurer cet ouvrage aux Éditions du Remue-ménage ou l'emprunter au Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF) : en consulter la notice