Un féminisme gangrené par le relativisme et plus encore

Un féminisme gangrené par le relativisme et plus encore

Comme des otages atteints du syndrome de Stockholm, des féministes ont commencé depuis quelque temps à trouver des vertus à l’oppression et aux oppresseurs. Des silences aussi bien que des prises de position illustrent cette forme "d’accommodement". Au Québec, on marche sur des chardons ardents si l’on s’avise de critiquer les valeurs sexistes et les coutumes misogynes de certains groupes ethno-religieux. Pour une féministe, c’est aussi un exercice périlleux de critiquer des positions ou des non-positions d’autres féministes. La société entière est gangrenée par un relativisme multiforme, et le féminisme n'y échappe pas. Tous les systèmes de valeurs s'équivaudraient et, si l'on n'adhère pas à ce credo, c'est qu'on est une fieffée occidentale blanche, colonialiste et peut-être même xénophobe. (Article écrit en mars 2008, mais on ne peut plus actuel.) Lire l'article: «Un féminisme gangrené par le relativisme», par Micheline Carrier.
  • Aussi: «S'indigner au lieu de se résigner devant le fondamentalisme islamiste».

  • «Pour la laïcité complète et visible des services publics au Québec», par Diane Guilbault, auteure du livre Démocratie et égalité des sexes"

    Le 9 mai dernier, les membres de la FFQ ont entériné une proposition de leur conseil d’administration en faveur de l’autorisation du port de signes religieux ostentatoires dans la fonction et les services publics québécois. Cette position est étonnante de la part d’un organisme dont plusieurs batailles fondatrices étaient tournées vers l’objectif de la libération des femmes de l’emprise des dogmes religieux. En fait, cette prise de position pourrait remettre en question la place de la FFQ en tant qu’acteur majeur en matière de défense du droit à l’égalité des femmes. Lire l'article.

  • «Avis du Conseil du statut de la femme sur la diversité religieuse - Affirmer la neutralité de l’État et interdire le port de signes religieux dans la fonction publique», Conseil du statut de la femme

    Cet avis soutient en substance que le droit à l’égalité entre les femmes et les hommes doit être respecté en toutes circonstances et qu’on ne doit pas y porter atteinte au nom, notamment, de la liberté de religion. Fruit d’une réflexion amorcée lors du Colloque "Diversité de foi - Égalité de droits" tenu en mars 2006, l’avis du Conseil fait valoir à quel point l’égalité entre les femmes et les hommes, la séparation de l’État et de la religion et la primauté du fait français sont devenues des valeurs communes à la base de l’identité des Québécoises et des Québécois. Lire l'article.

  • «La place de la religion dans l’espace public selon des Québécoises musulmanes», extraits de l'Avis du CSF sur la diversité religieuse

    Compte-rendu de deux groupes de discussion réunissant des Québécoises de confession musulmane. L’animation et la sélection des participantes des deux groupes ont été confiées à madame Yasmina Chouakri, responsable du Comité des femmes des communautés culturelles à la Fédération des femmes du Québec (elle a quitté ce comité). Cette animatrice a été choisie par le Conseil du statut de la femme, d’une part, parce qu’elle siégeait au Comité de réflexion et, d’autre part, en raison de son origine maghrébine et de son appartenance à la culture musulmane. Lire l'article.

  • «Quand la religion freine l'intégration des femmes», par Michèle Dayras, présidente de SOS-Sexisme
  • «Femmes sous lois musulmanes (WLUML) demande la révocation de la Résolution de l’ONU sur 'la diffamation des religions'»

  • BIENTÔT SUR SISYPHE: «Pour une Charte de la laïcité au Québec»

  • Voir rubrique
    Débat sur les signes religieux dans les services publics (position de la FFQ et critiques).

  • Nombreux articles sur religion, démocratie, droits et laïcité dans cette rubrique.

    Sisyphe