Le Conseil des ministres de l'Éducation (Canada) [CMEC], en collaboration avec la Fondation des bourses d'études du millénaire, a publié un rapport intitulé «Un examen des obstacles à la poursuite des EPS [études post-secondaires] et des solutions pour les surmonter».

Résumé (extrait du rapport)

Le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) (CMEC), en partenariat avec la Fondation canadienne des bourses d'études du millénaire, a demandé aux Associés de recherche EKOS d’effectuer une étude sur les obstacles à la poursuite des études postsecondaires. Menant l’une des rares explorations qualitatives sur ce thème, les chercheurs ont utilisé des groupes de discussion pour obtenir une vue approfondie de la question. Le segment de jeunes qui a été ciblé est très étroit et englobe uniquement les élèves du secondaire qui n’ont pas l’intention de poursuivre des études postsecondaires (ou qui, à tout le moins, sont incertains de le faire) et leurs parents. Or, c’est précisément le groupe qui est visé par les mesures additionnelles ayant pour but d’accroître la proportion de jeunes qui font des études postsecondaires.

Cette étude cherche à déterminer qui sont les jeunes qui ne font pas des EPS et pourquoi. À cette fin, elle a examiné les questions clés suivantes : quels sont les obstacles auxquels les élèves sont confrontés et comment ces obstacles interagissent les uns avec les autres; quel est le rôle des principaux intervenants pour aider les élèves à prendre des décisions; quels sont les facteurs qui influencent les projets postsecondaires des élèves; quels sont les obstacles aux EPS; quelle est l’importance perçue de ces obstacles et de leur interaction; quel est l’impact des finances, des études réalisées, de l’information et de la motivation sur les projets postsecondaires? L’étude cherche également à déterminer l’importance du niveau d’information offerte sur les EPS (par ex., leurs coûts et avantages); de la disponibilité de l’assistance financière; de l’information sur le financement des EPS; de l’autodétermination par l’élève de sa capacité ou non de faire des EPS; des projets de carrière; et des projets postsecondaires spécifiques (à court terme et à long terme). Dans le cadre de leurs travaux, les chercheurs ont organisé une série de groupes de discussion dans six villes canadiennes. Deux groupes de discussion ont eu lieu simultanément dans chaque ville, l’un avec les élèves et l’autre avec les parents. Après avoir discuté séparément, les deux groupes se sont réunis en séance conjointe pour discuter des obstacles à la poursuite des études postsecondaires et de solutions possibles pour les surmonter. Les séances en groupe de discussion duraient tout au plus deux heures et les séances conjointes, une heure.

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