Le Québec parle d’une seule voix : l’Assemblée nationale se porte à la défense de Radio-Canada

Le Québec parle d’une seule voix : l’Assemblée nationale se porte à la défense de Radio-Canada

Le gouvernement Harper doit répondre au consensus !

11 juin 2009 - Ce mardi, l’Assemblée nationale a adopté une motion unanime par laquelle elle appuie les groupes qui se portent à la défense de Radio-Canada, afin de lui permettre de remplir pleinement son mandat d’information régionale, nationale et internationale.

Fort de cet appui, SOS Radio-Canada dénonce à nouveau la volonté aveugle du gouvernement canadien de démanteler Radio-Canada, un outil essentiel à notre développement culturel et identitaire.

Le gouvernement canadien doit respecter les recommandations du Comité permanent de Patrimoine canadien. Il doit hausser de 33 à 40 $ par personne le financement de la Société Radio-Canada et rendre permanent l’actuel financement d’appoint de 60 M$.

Cette motion est une initiative du député de Bourget, Maka Kotto le porte-parole de l’opposition officielle en matière de culture et de communications. Elle a été proposée conjointement par celui-ci ainsi que par la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, le député de Chauveau, Gérard Deltell ainsi qu’Amir Khadir, député de Mercier.

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Le texte de la motion unanime de l’Assemblée nationale se lit comme suit : « QUE l’Assemblée nationale apporte son appui à toute initiative visant à sensibiliser le grand public aux besoins de Radio-Canada, afin de lui permettre de remplir pleinement son mandat d’information régionale, nationale et internationale ».

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Voir aussi :

Face au mépris de la culture : mobilisons-nous !

28 mai 2009 - Nous sommes un groupe de citoyens inquiets. La radiodiffusion publique est menacée au Canada. Et, à travers elle, notre culture l’est aussi.

Le 25 mars, en raison d’un manque à gagner de 171 M $, Radio-Canada a annoncé qu’elle allait devoir vendre des actifs et sabrer 10 % de ses effectifs, soit 805 postes, dont non moins de la moitié dans les services français. Problème : avant d’arriver à ces compressions, les Conservateurs ont, dans un geste idéologique, refusé de venir en aide à Radio-Canada, à qui une avance de fonds sur ses crédits parlementaires ou la possibilité d’emprunter aurait suffi. Plusieurs émissions ont donc été abandonnées, les compressions ont été rendues publiques et les retraites ou licenciements seront tous annoncés d’ici septembre.

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Liens connexes : 

> Site web de SOS Radio-Canada

> Pétition en ligne