France : le ministère de l'Education nationale en force sur le Web
Extraits d'un article de VousNousIls.fr
Déjà présent sur la Toile à travers plusieurs sites, le ministère de l'Education nationale vient de lancer un fil de discussion sur Twitter et une chaîne sur Dailymotion. Pour Véronique Mély, déléguée à la communication du ministère, ces nouveautés relèvent d'une stratégie globale.
Pourquoi cette présence sur Twitter et sur Dailymotion ?
Le ministère gère déjà de très gros sites, avec un volume de contenu important et une fréquentation élevée. Le seul site education.gouv.fr est l'objet de 2,6 millions de connexions par mois. Mais l'information diffusée par ce biais n'est pas forcément accessible à tous les publics. Nous avons donc engagé simultanément une rénovation de nos sites institutionnels et une évolution de notre politique éditoriale, en donnant une part plus importante à l'actualité « chaude ». Nous avons également essayé de diversifier nos formats de communication, en donnant une part plus importante à la vidéo. Les médias sociaux constituent aussi un moyen de toucher des publics qui ne fréquentaient pas spontanément nos sites institutionnels.
A qui pensez-vous ?
Via Dailymotion, nous visons des publics plus jeunes, moins spécialisés dans les questions éducatives. La vidéo va nous permettre de développer une approche pédagogique sur des dossiers techniques qui pourraient se révéler difficiles à appréhender par le grand public. Twitter est un outil qui permet de diffuser des messages courts à des personnes ayant choisi de les recevoir. Notre compte Twitter nous sert donc à informer régulièrement les relais d'opinion et un public plus averti des questions d'éducation. Dès que nous avons une information à transmettre, nous passons un « tweet » (un message), incluant en général un lien vers l'un de nos sites, puisque les messages sont limités à 140 caractères. Cela peut d’ailleurs nous amener à utiliser un nouveau registre d'écriture, plus courte et adaptée aux codes de Twitter, mais toujours en respectant la langue française. « Baccalauréat » se transformera ainsi en « bac ». Pas question toutefois d’aller jusqu’au langage SMS.
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