L'Afrique s'interroge sur la question de la formation de ses enseignants
Article publié sur le site du Café pédagogique du 6 novembre 2009
Cinq ans après la conférence de Bamako, les états francophones et lusophones d'Afrique se sont retrouvés à Bamako du 27 au 29 octobre pour chercher des solutions au problème du manque d'enseignants formés.
Car pour atteindre les objectifs d’éducation pour tous (EPT) en Afrique, on estime qu'il faudra trouver 2,4 millions d’enseignants supplémentaires. Où les dénicher dans des pays où peu de jeunes finissent l'enseignement secondaire et où des ressources budgétaires limitées ne peuvent assurer des salaires décents aux enseignants ? Face à cette situation de nombreux pays ont recours à des enseignants contractuels. C'est le cas par exemple au Sénégal où ils représentent 53% des enseignants.
L'Assemblée a conclu en adoptant un manifeste qui souhaite "éliminer progressivement le phénomène des enseignant(e)s non formés d’ici 2015; formuler des politiques et stratégies qui permettent à tous les nouveaux enseignant(e)s de bénéficier d’une formation adéquate avant l’entrée dans le métier et développer les pratiques novatrices et complémentaires d’offre de formation initiale et continue, y compris les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE)".
Le programme de Bamako +5
L'Unesco appelle à une nouvelle évaluation des politiques éducatives en Afrique
[Source : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/11/06112009Accueil.aspx]