La Conférence sur l'éducation des adultes veut faire de l'apprentissage tout au long de la vie une réalité pour tous
Belém, Brésil, 1er décembre - « Nous sommes réunis aujourd'hui pour montrer combien l'apprentissage et l'éducation des adultes sont importants pour assurer un avenir viable pour tous. Notre objectif au cours des quatre jours qui viennent est de faire progresser l'apprentissage et l'éducation des adultes en permettant que le rôle crucial qu’ils jouent pour le développement bénéficie d’une plus forte reconnaissance politique et en formulant des recommandations concrètes pour étendre sa portée », a déclaré la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, lors de la session d'ouverture de la Sixième Conférence internationale sur l'éducation des adultes (CONFINTEA VI) qui se tient à Belém, Brésil, du 1er au 4 décembre.
La Conférence réunit 1 500 participants, notamment des représentants des 156 États membres de l'UNESCO, des partenaires des Nations Unies, des organisations bilatérales et multilatérales, la société civile et le secteur privé ainsi que des apprenants adultes du monde entier. Elle a pour but de mettre en lumière le rôle central joué par l'apprentissage et l'éducation des adultes dans les programmes internationaux d'éducation et de développement, en particulier ceux liés au développement durable.
Lors du premier jour de la Conférence, des allocutions ont été prononcées par Fernando Haddad, ministre de l'Éducation du Brésil, Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali et fondateur de la Fondation « Mouvement pour les États-Unis d’Afrique », la Princesse Laurentien des Pays-Bas, Envoyée spéciale de l'UNESCO pour l'alphabétisation au service du développement, Walter Hirche, Président de la Commission allemande pour l'UNESCO et Ana Júlia Capera, Gouverneur de l'état de Pará (Brésil).
Le ministre de l'Éducation brésilien, Fernando Haddad, qui a été élu Président de la Conférence CONFINTEA VI en l'honneur du pays hôte, a souligné le besoin urgent d'une éducation de qualité, particulièrement cruciale dans le climat actuel de crise économique. « Le développement économique durable dépend du développement humain durable », a-t-il déclaré, ajoutant que les deux thèmes devaient être abordés conjointement.
L'ancien Président du Mali, Alpha Oumar Konaré, a appelé à la mise en place de nouvelles approches pour le financement de l'éducation et plaidé en faveur d'une stratégie régionale d'éducation pour l'Afrique, soulignant que « l'analphabétisme ne pouvait être endigué que dans le cadre d'un développement endogène ». M. Konaré a émis des critiques envers les agences de développement officielles estimant que les « institutions devaient faire leur autocritique et procéder à une évaluation approfondie des erreurs passées. »
« Comment accomplir de réels progrès ? » : la question a été soulevée par la Princesse Laurentien qui a déclaré que l'alphabétisation, élément au cœur de toutes les problématiques, devait devenir la priorité de tous afin d'améliorer l'impact de l'éducation des adultes : « Il est plus urgent que jamais de faire de l'alphabétisation pour les enfants, les jeunes et les adultes une des priorités nationales. […] Si l'alphabétisation et l'apprentissage deviennent l'affaire de tous, nous augmenterons les chances d’élargir notre influence. »
Le Rapport mondial sur l'apprentissage et l'éducation des adultes (GRALE), fondé sur l'analyse systématique de 154 rapports nationaux, a été présenté le premier jour de la Conférence, de même que les documents finaux des conférences régionales.
Le GRALE montre que les pays de toutes les régions du monde ont mis en place des stratégies et des mesures légales en faveur de l'apprentissage. Ils ont organisé des campagnes d'alphabétisation, forgé de nouveaux partenariats et utilisé les technologies de l'information et de la communication de façon innovante. Le Rapport souligne également la variété et les déséquilibres observés dans les changements récemment apportés aux politiques, à la gouvernance et à l'apport d'une éducation des adultes. Il montre que peu de pays disposent de politiques spécifiques dans ce domaine et que le niveau de financement actuel est bien inférieur aux ressources nécessaires au développement optimal du secteur. Le Rapport indique que l'apprentissage des adultes souffre d'un manque chronique de financement et, bien souvent, d'une mauvaise coordination entre les différents partenaires. Il souligne également que deux grands défis demeurent : les taux d'accès à l'éducation sont faibles et cet accès est inéquitable.
Deux séances plénières se sont également déroulées lors de cette première journée de la Conférence : « Vivre et apprendre pour un futur viable : l'importance de l'éducation des adultes » et « Education des adultes : inclusion et participation ».
La Conférence réunit 1 500 participants, notamment des représentants des 156 États membres de l'UNESCO, des partenaires des Nations Unies, des organisations bilatérales et multilatérales, la société civile et le secteur privé ainsi que des apprenants adultes du monde entier. Elle a pour but de mettre en lumière le rôle central joué par l'apprentissage et l'éducation des adultes dans les programmes internationaux d'éducation et de développement, en particulier ceux liés au développement durable.
Lors du premier jour de la Conférence, des allocutions ont été prononcées par Fernando Haddad, ministre de l'Éducation du Brésil, Irina Bokova, Directrice générale de l'UNESCO, Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali et fondateur de la Fondation « Mouvement pour les États-Unis d’Afrique », la Princesse Laurentien des Pays-Bas, Envoyée spéciale de l'UNESCO pour l'alphabétisation au service du développement, Walter Hirche, Président de la Commission allemande pour l'UNESCO et Ana Júlia Capera, Gouverneur de l'état de Pará (Brésil).
Le ministre de l'Éducation brésilien, Fernando Haddad, qui a été élu Président de la Conférence CONFINTEA VI en l'honneur du pays hôte, a souligné le besoin urgent d'une éducation de qualité, particulièrement cruciale dans le climat actuel de crise économique. « Le développement économique durable dépend du développement humain durable », a-t-il déclaré, ajoutant que les deux thèmes devaient être abordés conjointement.
L'ancien Président du Mali, Alpha Oumar Konaré, a appelé à la mise en place de nouvelles approches pour le financement de l'éducation et plaidé en faveur d'une stratégie régionale d'éducation pour l'Afrique, soulignant que « l'analphabétisme ne pouvait être endigué que dans le cadre d'un développement endogène ». M. Konaré a émis des critiques envers les agences de développement officielles estimant que les « institutions devaient faire leur autocritique et procéder à une évaluation approfondie des erreurs passées. »
« Comment accomplir de réels progrès ? » : la question a été soulevée par la Princesse Laurentien qui a déclaré que l'alphabétisation, élément au cœur de toutes les problématiques, devait devenir la priorité de tous afin d'améliorer l'impact de l'éducation des adultes : « Il est plus urgent que jamais de faire de l'alphabétisation pour les enfants, les jeunes et les adultes une des priorités nationales. […] Si l'alphabétisation et l'apprentissage deviennent l'affaire de tous, nous augmenterons les chances d’élargir notre influence. »
Le Rapport mondial sur l'apprentissage et l'éducation des adultes (GRALE), fondé sur l'analyse systématique de 154 rapports nationaux, a été présenté le premier jour de la Conférence, de même que les documents finaux des conférences régionales.
Le GRALE montre que les pays de toutes les régions du monde ont mis en place des stratégies et des mesures légales en faveur de l'apprentissage. Ils ont organisé des campagnes d'alphabétisation, forgé de nouveaux partenariats et utilisé les technologies de l'information et de la communication de façon innovante. Le Rapport souligne également la variété et les déséquilibres observés dans les changements récemment apportés aux politiques, à la gouvernance et à l'apport d'une éducation des adultes. Il montre que peu de pays disposent de politiques spécifiques dans ce domaine et que le niveau de financement actuel est bien inférieur aux ressources nécessaires au développement optimal du secteur. Le Rapport indique que l'apprentissage des adultes souffre d'un manque chronique de financement et, bien souvent, d'une mauvaise coordination entre les différents partenaires. Il souligne également que deux grands défis demeurent : les taux d'accès à l'éducation sont faibles et cet accès est inéquitable.
Deux séances plénières se sont également déroulées lors de cette première journée de la Conférence : « Vivre et apprendre pour un futur viable : l'importance de l'éducation des adultes » et « Education des adultes : inclusion et participation ».