L'Assemblée générale de l'ONU appelle à la mobilisation des ressources pour assurer le suivi de l'Année internationale de l'apprentissage des droits de l'homme

L'Assemblée générale de l'ONU appelle à la mobilisation des ressources pour assurer le suivi de l'Année internationale de l'apprentissage des droits de l'homme

Communiqué

À l’occasion de la Journée internationales des droits de l’homme qui coïncide avec le soixante et unième anniversaire de la Déclaration universelle et la fin de l’Année internationale de l’apprentissage des droits de l’homme, l’Assemblée générale a engagé, ce matin, les États Membres à développer l’action menée au cours de cette Année, en mobilisant les ressources nécessaires.

Aux termes d’une résolution qu’elle tient de sa Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles (Troisième Commission), et qu’elle a adoptée par consensus, l’Assemblée générale engage notamment les États Membres à consacrer les ressources nécessaires à l’élaboration de programmes d’action à long terme pour assurer un apprentissage général et soutenu des droits de l’homme, et ce, en coordination avec la société civile, les médias, le secteur privé, les milieux universitaires, les parlementaires et les organisations régionales.  Elle les invite également, dans la mesure du possible, à désigner des villes des droits de l’homme.

Par ce texte, l’Assemblée générale prie aussi le Conseil des droits de l’homme d’intégrer l’apprentissage des droits de l’homme au projet de déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.  Une telle déclaration, a dit le représentant de la Suisse, permettrait de définir les différents principes et responsabilités.

Initiateur de l’Année internationale, le représentant du Bénin a, dans une longue intervention, estimé qu’intégré au processus de socialisation de l’individu, l’apprentissage des droits de l’homme présente le triple avantage de mettre sur un même pied d’égalité, les droits politiques et civils et les droits économiques et culturels; de permettre l’utilisation des particularités culturelles et religieuses pour la réalisation des principes universels; et enfin de créer une certaine harmonie entre l’individu et la communauté.

À l’approche du premier examen quinquennal du fonctionnement du Conseil des droits de l’homme, le Président de l’Assemblée générale a engagé les États Membres à prendre part à un processus ouvert, transparent et inclusif afin de renforcer l’action du Conseil.  Le représentant du Bénin a rappelé que, derrière la création de ce Conseil se trouvait l’idée de dépolitiser la machinerie de l’ONU mais, a-t-il regretté, « chasser le naturel, il revient au galop ».

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