Forum de réflexion collective sur le transfert et la mobilisation des connaissances, le 28 janvier

Forum de réflexion collective sur le transfert et la mobilisation des connaissances, le 28 janvier

"Les savoirs féministes, un bien commun?"

De quelles façons pouvons-nous maintenir le statut de bien commun aux savoirs féministes ? Sur quelles bases pouvons-nous développer la démocratisation des savoirs féministes?

Par quelle stratégie devons-nous nous engager : transfert ou mobilisation des savoirs? Quel type de collaboration (de recherche, formation, diffusion) souhaitons-nous maintenir et développer entre les membres de l’IREF, de Relais-femmes et son réseau de groupes de femmes membres ?

MilitantEs, IntervenantEs, ProfesseurEs, ChercheurEs, ChargéEs de cours, ÉtudiantEs
Venez contribuer au développement du partenariat de recherche entre l'IREF et Relais-femmes


Participez à la Journée-Forum du 28 janvier 2010 à l'UQAM !
Inscrivez-vous rapidement, les places sont limitées.


8h30 - Inscription
9h00 - Mot de bienvenue
Mme Marie-Andrée Roy, Directrice IREF
Mme Sylvie Jochems, prof. Comité org.
9h30 – Conférencières
Mme Céline Saint-Pierre, Professeure retraitée
Mme Lyne Kurtzman, Agente SAC/UQAM
Mme Lise Gervais, Coordo Relais-femmes
10h30 - Pause
10h45 - Discussion
12h00 - Dîner
13h00 - Atelier
14h30 - Pause
14h45 - Plénière
15h30 - Synthèse de la journée et perspectives
Mme Maria Nengeh Mensah, prof. IREF
Étudiante ?
16h00 - Fin de la journée

Pour s'inscrire : http://forumiref-rf.blogspot.com/

Le coût d'inscription inclus le repas du midi et les collations.
La date limite d'inscription: 22 janvier 2010
ÉtudiantEs membres de l'IREF 15$
Membres de Relais-femmes 25$
ProfesseurEs membres de l'IREF 25$

Nous joindre :
Blogue "Journée-Forum IREF/Relais-femmes": http://forumiref-rf.blogspot.com/
Sarah-Claude Racicot, coordonnatrice de la journée-forum: lescedres2009@gmail.com

Au plaisir de vous retrouver le 28 janvier à l'UQAM!

Le comité organisateur

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Octobre 2009. Elinor Ostrom reçoit le prix Nobel d'économie. Elle est la première femme de l'histoire à le recevoir. Politologue de formation, elle s'intéresse à l'action collective et aux biens publics. L'une de ses oeuvres majeures est publiée en 2007 sous le titre Understanding Knowledge as a Commons: From Theory to Practice.

L'attribution de ce prix Nobel est fort significatif dans le contexte où les savoirs deviennent la pierre angulaire du mode de développement des sociétés et font déjà l'objet de débats dans différentes arènes. Dans l'arène gouvernementale et institutionnelle, les sommets mondiaux sur la société de l'information (SMSI 2003; 2005) ainsi que de nombreux rapports d'institutions internationales font état de la centralité de l'information et des savoirs dans le nouveau mode de développement des sociétés mondialisées qualifié d’hypermoderne, informationnel ou néocapitaliste. D'ailleurs, depuis le début des années 1990, le gouvernement du Canada a affirmé clairement qu'il est décidé à entrer et à contribuer au développement d'une société où les connaissances, les compétences, la recherche, l'innovation, les activités à haute-valeur ajoutée doivent prendre une place centrale. Pour sa part, le gouvernement du Québec a développé une politique qui traverse maintenant plusieurs ministères. Par exemples: le ministère du développement économique, de l'innovation et de l'exportation (MDEIE) a mis sur pied le « programme de soutien et de valorisation du transfert » ; le ministère des services gouvernementaux (MSG) a élaboré son « Fonds de la société de l'information » ainsi que le « Gouvernement en ligne ».

Or, plusieurs acteurs et actrices de la société civile questionnent la qualité et la pertinence des savoirs que les institutions et le marché leur transmettent. Près de nous dans l'arène communautaire, Relais-femmes a réalisé le 2 octobre 2008 une journée « De la formation aux pratiques » réunissant non seulement différents groupes communautaires, populaires et féministes mais aussi de fonctionnaires du gouvernement québécois et d'organismes subventionnaires tels que Centraide. FortEs de ses nombreuses années de pratique de recherche partenariale, les membres et travailleuses de Relais-femmes y ont notamment soulevé la nécessité de dépasser la vision unidirectionnelle et administrative des activités de transfert des connaissances des universités et institutions vers les groupes sociaux pour privilégier un processus partenarial plus dynamique et démocratique tant dans la coproduction que la codiffusion des savoirs. Aussi dans l'arène des mouvements sociaux, les savoirs deviennent un des enjeux anticapitalistes et altermondialistes de l'heure. Le Forum social mondial de janvier 2009 a, à cette fin, ajouté une nouvelle initiative, le forum mondial « Sciences et Démocratie», pour lequel un comité québécois s'est formé :

«[...] autour des enjeux de la démocratisation des sciences et des techniques : la place de la recherche scientifique dans un monde durable, le statut des biens communs de la connaissance, la démocratisation des choix scientifiques et technologiques dans nos sociétés, le contrôle démocratique à mettre en place face à la montée en puissance des technologies de rupture (du Bits, de l’Atome, du Neurone et du Gène), l’éthique et la responsabilité sociale des chercheurs».

D'ailleurs, dans l'arène scientifique, les centres de recherche et départements d'enseignement doivent plus que jamais tenir compte de ce contexte et des enjeux que formulent leurs partenaires communautaires et sociaux. Par exemple, le CRIVIFF réalisait tout récemment un colloque « Les savoirs en action. Pour une utilisation optimale des connaissances» les 12 et 13 novembre derniers à Montréal.

Dans ce contexte...

De quelles façons pouvons-nous maintenir le statut de bien commun aux savoirs féministes ?
Sur quelles bases pouvons-nous développer la démocratisation des savoirs féministes?
Par quelle stratégie devons-nous nous engager : transfert ou mobilisation des savoirs?
Quel type de collaboration (de recherche, formation, diffusion) souhaitons-nous maintenir et développer entre les membres de l’IREF et de Relais-femmes ?