Cégeps : Des programmes plus flexibles pour les adultes

Cégeps : Des programmes plus flexibles pour les adultes

Pas si simple de concilier travail et formation. C'est pourquoi les cégeps font des pieds et des mains pour offrir des programmes flexibles, qui répondent aux besoins des adultes en formation.

" À cause de la baisse démographique, la clientèle adulte qui fréquente les collèges est de plus en plus nombreuse. Et cela risque d'augmenter encore pendant les années qui viennent, quand les besoins en perfectionnement seront accrus ", indique Brigitte Bourdages, présidente de la Commission des affaires de la formation continue de la Fédération des cégeps et directrice de la formation continue et des services aux entreprises au Cégep Marie-Victorin.

Si les attestations d'études collégiales (AEC) permettent d'obtenir un diplôme en bonne et due forme, les adultes cherchent parfois à acquérir des connaissances plus pointues encore. " Les emplois exigent davantage de polyvalence. Un préposé qui fait de la comptabilité pourrait, par exemple, se perfectionner en gestion de la paie. Sans se réorienter complètement, cela lui permettrait de donner une certaine orientation à sa carrière ", illustre-t-elle.

Une offre élargie pour les adultes

C'est pourquoi, depuis janvier 2010, les cégeps ont élargi la gamme de cours offerts aux adultes. " Nous offrons maintenant des formations techniques à temps partiel, qui permettent d'accumuler des crédits, en lien avec les métiers les plus en demande. Même s'ils sont rattachés à nos programmes d'AEC ou de DEC [diplôme d'études collégiales], ces cours sont maintenant offerts hors-programme. Il est donc possible de les prendre à la carte ", dit Mme Bourdages. Cette offre s'ajoute aux programmes de perfectionnement existants.

Chaque cégep propose entre 10 et 15 cours selon cette nouvelle formule. Ils sont offerts à un coût d'environ 2 $ l'heure, auxquels s'ajoutent certains frais. " Les matières sont ciblées selon les besoins de la région, en plus de correspondre au Top 50 des métiers les plus en demande ", précise Mme Bourdages. De plus, si la personne souhaitait s'inscrire à temps plein ultérieurement ou intégrer une démarche de reconnaissance des acquis et des compétences, ces cours seraient reconnus dans un programme. "

Actuellement, à Montréal, 1 300 personnes sont inscrites à un AEC, alors que le nombre d'inscriptions à temps partiel à des cours de perfectionnement non crédités s'élève à 1 100. Pour les nouveaux cours crédités, les données ne sont pas encore disponibles.

[Source : http://lescegeps.com/nouvelles/2010-01-22_des_programmes_plus_flexibles]