Entente Québec-France - Les travailleurs de onze métiers peuvent demander la reconnaissance de leurs qualifications

Entente Québec-France - Les travailleurs de onze métiers peuvent demander la reconnaissance de leurs qualifications

MONTRÉAL, le 25 janv. /CNW Telbec/ - Devant les représentants québécois des ordres professionnels et des métiers réunis à Montréal, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a annoncé aujourd'hui que les travailleurs québécois et français exerçant des métiers peuvent déposer leur candidature dans le cadre de l'Entente Québec-France. Progressivement, il en sera de même pour les membres des professions ayant signé un ARM l'an dernier. «Le travail ne s'arrête pas là, les ordres professionnels et les métiers sont à pied d'oeuvre pour accélérer la conclusion des ARM n'ayant pas encore été signés, pour que nous respections l'objectif que nous nous étions fixé à la signature de l'Entente en octobre 2008», a déclaré le premier ministre.

«Les efforts des autorités québécoises et françaises ont permis jusqu'à maintenant la conclusion de 22 ARM, et nous allons intensifier notre action afin d'entrer dans la dernière phase de la mise en oeuvre de l'Entente. Nous souhaitons que les autorités professionnelles appliquent la procédure commune, ce qui va permettre, pour des professions et métiers jugés équivalents, la conclusion d'ARM qui faciliteront l'accès aux métiers et professions règlementés», a indiqué le ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Pierre Arcand.

Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale et ministre du Travail, Sam Hamad, a déclaré que : «l'entrée en vigueur de ces règlements démontre la volonté de notre gouvernement de permettre la libre circulation des travailleurs qualifiés afin de répondre aux défis qui nous attendent en matière de pénurie de main-d'oeuvre. Notre capacité à attirer chez nous des travailleurs qualifiés constitue sans contredit un atout pour nos entreprises et pour les investisseurs qui s'intéressent au Québec». Les métiers visés sont ceux de briqueteur-maçon, carreleur, charpentier-menuisier, couvreur, opérateur de pelles mécaniques, opérateur d'équipement lourd, peintre, poseur de revêtements souples, serrurier de bâtiment, mécanicien de remontées mécaniques et mécanicien de machines fixes, classe IV.

C'est le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles qui sera responsable de traiter les demandes des personnes diplômées en France qui désirent faire reconnaître leurs qualifications au Québec. «La France regorge de talents qui veulent se faire valoir au Québec. L'étape franchie ce matin est donc une excellente nouvelle non seulement pour les ressortissants français, mais également pour toute la société québécoise qui bénéficiera encore davantage de l'apport social et économique de l'immigration en provenance de la France», a déclaré la ministre Yolande James. Pour ce qui est de la situation inverse, c'est-à-dire les personnes qui ont obtenu leur diplôme au Québec et qui désirent faire reconnaître leurs qualifications en France, c'est l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) qui est responsable de traiter les demandes.

La ministre de la Justice et ministre responsable de l'application des lois professionnelles, Kathleen Weil, s'est dite confiante que les ordres professionnels seront au rendez-vous de l'objectif fixé par l'Entente, soit de compléter l'exercice d'ici le 31 décembre 2010. «Le Québec a plus que jamais besoin de professionnels, notamment dans le domaine de la santé. Les 45 ordres professionnels doivent poursuivre leur effort de mise en oeuvre de l'Entente permettant une meilleure intégration des personnes formées à l'étranger. Il s'agit d'une occasion unique d'élargir nos bassins de compétences et de contribuer ainsi à assurer une offre de service adéquate et de qualité à la population québécoise», a ajouté la ministre.

[Source : http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Janvier2010/25/c3734.html]