Puiser dans le Web 2.0 des outils formidables pour la recherche

Puiser dans le Web 2.0 des outils formidables pour la recherche

À l'occasion des semaines québécoise et canadienne qui ont célébré les adultes en formation (20 au 26 mars), une petite équipe du CDÉACF a abordé un sujet sur lequel nous avons toutes et tous beaucoup à apprendre : le Web 2.0 et ses outils.  Je profite de notre réflexion pour partager avec vous quelques idées sur les façons dont on peut mettre ces outils au service de la recherche.


Qu'est-ce que le Web 2.0?

On entend beaucoup parler du Web 2.0, et de son pendant, le web social.  Selon sa définition dans Wikipédia,

L'expression « Web 2.0 » désigne l'ensemble des technologies et des usages du World Wide Web qui ont suivi la forme initiale du web, en particulier les interfaces permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques de s'approprier les nouvelles fonctionnalités du web et ainsi d’interagir de façon simple à la fois avec le contenu et la structure des pages et aussi entre eux, créant ainsi notamment le Web social.

Le Web social, quant à lui, serait un aspect du Web 2.0 dans l'optique duquel on considère Internet «comme un espace de socialisation, un lieu dont une des fonctions principales est l'interaction entre les personnes, et non plus uniquement la distribution de documents.» (article Web social sur Wikipédia).

Les outils du Web 2.0 fournissent une variété de fonctions intéressantes et potentiellement utiles pour les membres de CORAL (voir encadré). Nous avons choisi d'aborder en priorité la fonction de soutien aux communautés comme telles par les réseaux sociaux.


Des outils pour soutenir la recherche et la collaboration

Écrire en collaboration : Des services comme Google docs ou des wikis.

Partager ou stocker en ligne : Présentations (Slideshare, Scribd), photos (Flickr, Picasa), vidéos (Youtube, entre autres)

Gérer les connaissances : classification et partage des signets (Delicious, Diigo), gestion collective de signets sur un sujet donné (Diigo) bibliographies personnelles ou collaboratives (Zotero)

Veille informationnelle : Alertes Google, fils RSS, abonnements Delicious

Soutien aux communautés : réseaux sociaux (Facebook, MySpace, LinkedIn, Ning)

Les réseaux sociaux : pour l'éclosion et l'épanouissement de communautés

CORAL a été fondé dans le but de faciliter les connexions entre personnes intéressées par la recherche, notamment par l'interaction entre chercheurs et praticiens. Nous avons réussi à rassembler des personnes lors de colloques, mais en dehors de ces événements et rencontres, il faut garder le contact.  C'est un défi que le Web social relève avec brio.


Le réseau social le plus connu est Facebook; nous avons tous entendu parler de gens qui ont renoué avec des dizaines d'amis d'enfance.  D'autres réseaux se spécialisent en communautés d'intérêt (Ning), contacts professionnels (LinkedIn), ou profils d'artiste (MySpace).
 

À l'intérieur de ces différents créneaux, tous ces réseaux permettent certaines actions.  On peut les utiliser pour se faire connaître, pour créer et garder des contacts, pour rejoindre des personnes partageant un même intérêt, pour échanger et pour apprendre.  C'est pourquoi CORAL a choisi de créer un groupe sur le réseau LinkedIn.  Nous espérons ainsi faire voir notre réseau et y tenir des conversations.  Pour le premier objectif, c'est en voie de réussir : depuis sa création, ce réseau a attiré quatorze membres, dont cinq nous ont trouvé par ce biais. Cela veut dire qu'on le fait en effet connaître par ce réseau. En même temps, 40 des 54 membres de CORAL n'ont pas leur profil sur ce service et ne peuvent donc pas participer à des échanges.

Voilà pourquoi cette chronique s'attarde sur le fonctionnement et l'utilité d'un tel réseau. La série LinkedIn : le guide complet du centre d'information de POD Média complète cette chronique par huit vidéocaptures (screencasts) présentant des aspects spécifiques de LinkedIn au public québécois.

 

Caractéristiques des réseaux

Les réseaux sociaux sont gratuits.  C'est d'ailleurs le cas pour la plupart des services Web 2.0, quoique certains offrent des fonctionnalités avancées payantes.

Les réseaux sociaux exigent une inscription. Encore une fois, c'est typique des services Web 2.0;  il faut créer un compte pour utiliser et pour participer à ces réseaux.  Donc, les personnes qui n'ont pas de compte LinkedIn n'ont pas accès au groupe CORAL.

Ils sont participatifs. Utiliser un réseau social, c'est y participer. Si le Web en général se prête bien à un usage passif, où les gens lisent mais écrivent peu, il en est tout autrement des réseaux sociaux. Selon un sondage NetTendances du CEFRIO, 37 % des internautes du Québec visitent des sites de réseautage social et ils sont presque autant (33 % des internautes) à y participer.

 

Utilité des réseaux sociaux

> Se faire connaître : lorsqu'on rejoint un réseau social, on crée un profil qui indique nos intérêts, notre bagage, notre expérience actuelle.  La plupart des membres de CORAL ont un profil plutôt complet dans le répertoire COMPAS; leur fiche LinkedIn peut y faire référence.

Pour de plus amples explications sur le profil LinkedIn, voir le tutoriel «Comment remplir votre profil LinkedIn ?»
 

> Créer et de garder les contacts : La fonction de connexion permet aux gens d'entrer en relation via le réseau.  Lorsqu'on est en relation avec un autre membre de réseau social (son ami Facebook ou sa relation LinkedIn), on reçoit ses nouvelles par le réseau.  La somme des connexions d'une personne à d'autres représente un réseau de contacts.

Pour de plus amples explications sur le profil LinkedIn, voir le tutoriel «Comment créer votre réseau LinkedIn ?»

 
> Rejoindre des personnes partageant un même intérêt

En créant un groupe, on peut rassembler des gens qui partagent un intérêt.  Par exemple, sur LinkedIn, CORAL rassemble des personnes intéressées par la recherche en éducation et en alphabétisation des adultes en français.  Le réseau compte d'autres groupes reliés à divers thématiques tels l'apprentissage, les communautés de pratique, les sciences de l'information mais aussi des groupes d'anciens élèves.

 
> Échanger et apprendre

Sur LinkedIn, différentes fonctions permettent des échanges : les «Groupes» ont un espace dédié pour les échanges, et la fonction «Réponses LinkedIn» permet de poser une question à l'ensemble des membres de LinkedIn, de répondre aux questions des autres et d'évaluer les réponses.

Le tutoriel Linkedin pour les journalistes aborde différentes façons de s'informer, échanger et apprendre sur le réseau.


Protection de la vie privée

Les réseaux sociaux nous incitent à partager des informations sur nous-mêmes, mais il n'est ni pertinent ni souhaitable de tout dire en ligne.  Les réseaux sociaux offrent le contrôle de la confidentialité des informations, permettant de divulguer certaines informations dans un profil public, d'en dévoiler d'autres aux membres d'un groupe et d'autres encore aux contacts directs.

Le tutoriel «Comment gérer la confidentialité de vos informations ?» aborde la confidentialité : les raisons ou non de diffuser des informations et comment gérer les paramètres sur le réseau.


Comment procéder

Si vous avez lu jusqu'ici, vous avez probablement envie de partiper au groupe LinkedIn de CORAL.  Pour faciliter votre démarche, j'enverrai à tous les membres de CORAL une invitation à rejoindre le groupe; si vous en voulez une, contactez-moi pour la demander.

Vous devrez donc

   1. Créer un profil
   2. Trouver CORAL dans l'Annuaire des groupes
   3. Rejoindre le groupe.

Lorsque la modératrice du groupe aura approuvé votre adhésion, vous pourrez participer aux échanges.

 
Sharon Hackett
Coordonnatrice de CORAL
hackett@cdeacf.ca
(514) 876-1180, ou 1-866-972-1180 (sans frais), poste 259