Des millions de minutes de lecture au Canada

Des millions de minutes de lecture au Canada

Ottawa et Sudbury, le 23 avril 2010 – À l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, le 23 avril, le Centre FORA (Centre franco-ontarien de ressources en alphabétisation) et la COFA (Coalition ontarienne de formation des adultes) annoncent les résultats de leur concours Pour l’amour de la lecture. Cette initiative nationale, lancée le 27 janvier lors de la Journée nationale de l’alphabétisation familiale, visait à encourager les familles francophones canadiennes à acquérir de bonnes habitudes de lecture.

Le succès du concours annuel se répète une fois de plus par le biais de l’édition 2010. Les résultats de l’an dernier ont été dépassés grâce aux 1 610 participants qui ont compilé un total de 3 299 456 minutes de lecture du 27 janvier au 31 mars. Vingt prix d’une valeur de 50 $ chacun seront mérités parmi les participants. Le nom des gagnants sera affiché sur le site www.centrefora.on.ca au plus tard le 1er mai.

Des centres de formation des adultes, des écoles, des bibliothèques publiques et plusieurs organismes communautaires francophones ont profité de l’occasion pour sensibiliser leurs communautés respectives quant à l’importance de la lecture au quotidien. Le Centre FORA et la COFA tiennent à remercier chaleureusement leurs 59 collaborateurs de leur appui grâce auquel ils ont pu faire la promotion du concours au niveau local et ainsi contribuer à sa réussite en rejoignant des familles francophones partout au Canada.

L’Enquête internationale sur l’alphabétisation et les compétences des adultes (EIACA 2003) a révélé qu’à niveaux de scolarité et de revenu égaux, les francophones sont moins susceptibles que les anglophones d’avoir développé de fréquentes habitudes de lecture et d’écriture dans leur vie quotidienne. Par le fait même, ils sont également moins portés à fréquenter une bibliothèque ou une librairie et à posséder un nombre important de livres à la maison. Les résultats inférieurs des francophones lors des tests de l’EIACA seraient largement tributaires de facteurs sociohistoriques et culturels.