Marche commémorative annuelle pour les femmes autochtones disparues et assassinées

Marche commémorative annuelle pour les femmes autochtones disparues et assassinées

Pourquoi venir à la Marche et ce, accompagnée du plus grand nombre de personnes possibles :

La violence faite envers les femmes est un symptôme présent dans une société dite malade. Ce symptôme continue d’affecter des communautés partout au Québec, au Canada et dans le reste du monde.

Depuis environ 1980, entre 583 et 3000 femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées au «Canada ».

Venez marcher pour les mères, filles, soeurs et tantes qui sont manqués.

Venez montrer votre soutien pour la survie de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) et de leur campagne Sœurs par l’esprit (SIS) qui, depuis sa création en 2004, a travaillé à sensibiliser la population et à compiler des données sur la violence faite à l’égard des femmes et des jeunes femmes autochtones au Canada. L’association a su forger des liens solides avec les femmes autochtones, leurs familles et leurs communautés. Sœurs par l’esprit a organisée la dernière marche annuelle commémorative pour les femmes autochtones disparues et assassinées. Cette dernière a prit place dans plus de 86 communautés au Canada et dans une communauté au Nicaragua.

Malgré ses avancées au niveau de la recherche, le gouvernement a tenu SIS dans le néant concernant son financement pour une durée de huit mois, soit depuis la publication du budget du Canada en mars 2010. À ce moment, 10 millions de dollars avaient été promis afin de «régler la question des disparitions et des assassinats de femmes autochtones ». Ce n'est qu'en novembre 2010 que le gouvernement a finalement confirmé les pires craintes de plusieurs militant-e-s, organisateurs-trices et même député-e-s de l'opposition: l'argent n’est pas octroyé aux fonds de recherche de Sœurs par l’esprit. Au contraire, cet argent est utilisé pour servir une nouvelle idée du gouvernement concernant la sécurité des femmes : accroître le pouvoir de la police en effectuant un amendement au Code Criminel afin de permettre à la police d’effectuer, sans mandant, de l’écoute électronique. Ainsi, dans des cas d’urgence, la police est en mesure d’obtenir des mandats multiples en lien avec une seule application. Cela aura pour effet d’augmenter la probabilité de la criminalisation des femmes et des communautés autochtones. De plus, cela entraînera une pratique policière sans fondements de recherche et sans collecte de données. Ajoutez à cela la relation historique et continue de méfiance entre les nombreuses communautés autochtones et la police, qui sont eux-mêmes impliqués dans un certain nombre de documents d’altercations violentes envers les femmes autochtones. Gladys Tolley, par exemple, a été tuée par la Sûreté du Québec en 2001 et personne n'a jamais été traduits en justice. Sa fille, Bridget Tolley, a fait de la pression pendant des années afin qu’une enquête indépendante prenne forme, mais cela a récemment été refusé.

Assez c'est assez!! Nous n’assisterons pas à la suite de la destruction des programmes concernant les Premières nations, comme nous l'avons vu plus tôt cette même année avec la Fondation autochtone de guérison et de la First Nations University en Saskatchewan. Ces derniers sont essentiels à la sécurité physique et à la santé mentale et émotionnelle des femmes autochtones et des communautés autochtones.

Marchez pour la justice, le 14 février. AFFICHEZ VOTRE AMOUR !

Les invitées et les performances seront annoncés bientot...

Plus d'information: justiceformissing@gmail.com, missingjustice.ca