L'ACDI rejette un programme en éducation qui bénéficiait aux pays en développement
Communiqué
Les enseignantes et enseignants du monde entier sous le choc à la suite du rejet par l'ACDI d'un programme en éducation
OTTAWA, le 2 févr. /CNW/ - Le personnel enseignant du Canada et du monde entier presse le gouvernement conservateur de renverser la décision bureaucratique qui rejette la proposition de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE). Cette proposition aurait permis à des dizaines de milliers d'enseignantes et d'enseignants du Canada et de l'étranger de travailler ensemble pour offrir une éducation de qualité dans les pays en développement.
« La communauté internationale de l'enseignement ne s'est pas encore remise de la décision de l'ACDI », indique Mary-Lou Donnelly, présidente de la FCE. « Nous avons reçu un nombre impressionnant de lettres et de courriels provenant d'enseignantes et d'enseignants du Canada et de l'étranger, de ministres de l'Éducation, d'organisations partenaires et de réseaux internationaux en éducation.
« La proposition quinquennale fait fond sur 50 années de partenariat avec le gouvernement du Canada et des partenaires outre-mer. Non seulement les enseignantes et enseignants canadiens se donnent à fond comme volontaires à l'étranger, mais ils possèdent la formation et les compétences nécessaires pour travailler avec leurs collègues enseignants et contribuer à améliorer l'enseignement et l'apprentissage dans les pays en développement. »
Les enseignantes et enseignants du Canada reçoivent des éloges dans le monde entier pour leur travail de pionniers et pionnières et de promotion d'une éducation de qualité. Les Programmes internationaux de la FCE ont pour but d'aider le personnel enseignant local à offrir une éducation de qualité. L'aide offerte par les enseignantes et enseignants du Canada consiste à :
- fournir du perfectionnement professionnel à plus de 13 000 enseignantes et enseignants ayant peu de formation et à près de 2 300 formateurs et formatrices chargés de former le personnel enseignant, qui partageront leurs compétences avec 23 000 autres membres du personnel enseignant dans des régions marginalisées de pays en développement;
- diriger des projets visant l'atteinte des objectifs nationaux de « L'éducation pour tous et toutes » de qualité au Ghana, en Guinée, en Mongolie, en Ouganda, en Inde, au Mozambique, au Burkina Faso, en Sierra Leone et au Togo;
- former des enseignantes et enseignants pour qu'ils contribuent à l'atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), notamment l'égalité des sexes, la santé, la prévention des maladies, l'éradication de l'extrême pauvreté et la mise en place d'un partenariat mondial pour le développement.
« Les membres du personnel enseignant d'ici et du monde entier exhortent la ministre à intervenir aujourd'hui pour le bien des 40 000 enseignantes et enseignants outre-mer et de leurs deux millions d'élèves au moins qui bénéficieraient des programmes de la FCE. L'image du Canada en tant que champion de l'éducation publique de qualité en dépend », conclut Mme Donnelly.
La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (www.ctf-fce.ca) est la porte-parole nationale de près de 200 000 enseignantes et enseignants du Canada par rapport à l'éducation et à des questions sociales connexes. La FCE adhère également à l'organisation internationale des membres de la profession enseignante, soit l'Internationale de l'Éducation (www.ei-ie.org).
[Source : http://www.ctf-fce.ca/Newsroom/news.aspx?NewsID=1983984711&year=2011]