« Pour atteindre ces objectifs, nous devons nous faire entendre, nous devons parler de notre réalité » - Message de Elsie Hambrook

« Pour atteindre ces objectifs, nous devons nous faire entendre, nous devons parler de notre réalité » - Message de Elsie Hambrook

Nous faire entendre en parlant d'expérience

Message de la présidente du Conseil consultatif sur la condition de la femme au Nouveau-Brunswick, Elsie Hambrook

Le 8 mars 2011 - La Journée internationale des femmes, c’est l’occasion pour des femmes ordinaires de se raconter en mobilisant leurs efforts pour réparer les injustices et obtenir un traitement équitable.

La plupart des femmes qui soulignaient la Journée des femmes il y a 100 ans n’avaient pas le droit de vote ni de posséder des biens car, en fait, elles étaient des biens!  De nos jours, les femmes disposent de droits égaux, et notre lutte consiste maintenant à apporter les changements nécessaires afin de vivre réellement sur un pied d'égalité.

Pour atteindre ces objectifs, nous devons nous faire entendre, nous devons parler de notre réalité.

Dans un monde n'ayant pas encore été influencé par la participation égale des femmes, nous pouvons encore, en nous affirmant, faire obstacle à ceux qui préfèrent le statu quo.

Il est de la première importance pour les femmes de continuer de poser ces questions gênantes : comment une stratégie peut elle réussir si elle ne tient pas compte des femmes?, pourquoi même les programmes visant à contrer d’importantes pénuries de compétences ne prennent ils pas les femmes en considération?, comment un médicament ou une procédure n’ayant pas été testé sur des femmes peut il être homologué?, comment le développement économique peut-il ne pas tenir compte des services de garde d’enfants?, pourquoi comptons-nous si peu de représentantes élues, de commentatrices et d’expertes reconnues, et pourquoi ce petit nombre passe-t-il inaperçu au Nouveau Brunswick?, pourquoi la violence contre les femmes sévit elle plus que jamais?, comment le pouvoir est-il influencé par le fait qu’il soit majoritairement exercé par des membres d’un seul sexe?, pourquoi les travailleuses en garderie figurent elles parmi les travailleurs les moins bien rémunérés?. et de nombreuses autres questions soulevées par les groupes de défense des droits des femmes.

Célébrons la Journée internationale des femmes le 8 mars et faisons-nous entendre à chaque jour.

Pour plus ample information, communiquez avec Rosella Melanson, directrice générale, Conseil consultatif sur la condition de la femme au Nouveau-Brunswick, 506 444-4101 ; 1 800 332-3087 ; rosella.melanson@gnb.ca ; www.acswcccf.nb.ca