L'Inde fait beaucoup d'efforts pour contrer ces disparités hommes-femmes, et pour se faire, le gouvernement a axé sa priorité sur l'alphabétisation.

Le taux d'analphabète est un des points noirs de l'Inde avec un écart énorme entre homme et femmes. Depuis l' Indépendance (1947), le gouvernement en a fait une de ses priorités. Mais la tâche est grande, surtout que les populations des campagnes reculées sont difficiles à atteindre et restent dans une extrême pauvreté. Le gouvernement indien a rendu l'école obligatoire en avril 2010, loi qui aurait du toucher environ dix millions d'enfants issus de milieux défavorisés. Mais un sur cinq reste exclu du système. Les raisons sont le manque d'enseignants, la pauvreté qui impose aux enfants de travailler, le coût de l'école, des fournitures, des transports pour s'y rendre... Trop de barrières pour se rendre à l'école. Pourtant, le gouvernement devait octroyer un pécule aux plus démunis mas la corruption n'a pas permis au projet d'être mené à bien. Quatre-vingt millions d'enfants sont illettrés et la moitié de ceux qui sont scolarisés sortent du circuit avant l'âge de 11 ans. Les filles, considérées comme des charges à cause du principe de la dot qui se perpétue, sont encore moins poussées à étudier que les garçons. On y arrive : les filles. L'analphabétisme des femmes est LE véritable fléau. On le sait déjà : lorsqu'une femme est éduquée, il y a moins de pauvreté dans la famille et le taux de mortalité infantile diminue. L'éducation de la femme est vu comme un enjeu, une issue à la pauvreté. . 

L'éducation de la femme est vu comme LE moyen de sortir de la pauvreté par beaucoup d'associations. On peut citer notamment Plan France et son programme "Because I am a girl" qui promouvoit le droit des filles, ou encore l'association Toutes à l'école, qui oeuvre pour la scolarisation des petites filles cambodgiennes...

Source :  http://www.lachaineducoeur.fr/index.php?page=detail-news-du-coeur&nid=1912